Presque une année après les promesses électorales de l’actuelle mairesse, la capitale n’a connu aucun changement. Toutes les rues et ruelles demeurent dans un état lamentable et même pire que durant les 5 années où la commune urbaine d’Antananarivo (Cua) a été dirigée par des présidents de délégation spéciale. En effet, depuis son arrivée à l’hôtel de ville, le maire ne fait que se plaindre de problèmes de financement qui l’empêchent de débuter les travaux de réhabilitation de la ville. Une situation qui est devenue le blocus d’un projet de prêt d’argent qui n’a pas reçu l’aval de la population de la capitale. Pourtant, selon des sources anonymes au sein des employés de la Cua, les dirigeants au sein de cette collectivité territoriale décentralisée gaspillent le peu de finance disponible à l’achat des matériels non-nécessaires pour le développement de la ville. C’est pour cette raison que les foyers de tensions au sein des agents municipaux restent loin d’être éteints.

Harcèlement contre la population

Les seuls efforts visibles que les hauts décideurs au sein de la Cua sont le harcèlement de la population pauvre. Ils ont augmenté, à près de 100 %, les droits d’obtention de tous les documents d’état civil et administratifs sans la consultation de personne. La municipalité s’excelle également dans l’oppression des malheureux marchands qui bataillent à leur survie par l’activité de vente ambulante dans les rues de la ville. Récemment, les responsables de la commune ont également menacé de démolir des maisonnettes en briques que les marchands à Isotry ont construites après l’incendie qui a rendu à néant leurs biens. Aux dernières nouvelles, la Cua aurait prévenu plusieurs fokontany de se débarrasser de tous les véhicules qui stationnent dans les rues de la capitale.

Dominique Val