Facilité de crédit élargie – Approbation de principe du Fonds monétaire international
310 millions de dollars, telle est la somme de la facilité de crédit élargie que Madagascar pourrait avoir. Le Fonds monétaire international a déjà donné son accord de principe. Le dossier Madagascar entrera au conseil d’administration vers la fin du mois de juillet. C’est le conseil d’administration qui tranchera sur l’approbation ou non de l’obtention de la Fec pour Madagascar.
Un gras pas. Suite à des efforts entrepris par le régime et par la population, après avoir obtenu deux fois de facilité de crédit élargie, la Grande île a enfin obtenu l’approbation de principe du Fonds monétaire international d’octroyer la facilité de crédit élargie. La facilité élargie de crédit a remplacé la facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (Frpc) comme principal moyen pour le Fmi à accorder une aide à moyen terme aux pays à faibles revenus ayant des problèmes prolongés de balance des paiements. Un financement au titre de la Fec est assorti d’un taux d’intérêt nul, d’un délai de remboursement de cinq ans et demi et d’une échéance finale de dix ans. Dans ce cadre, Madagascar pourra donc bénéficier 310 millions de dollars utilisables jusqu’en fin 2019.
« Dans le cadre du programme de référence mis en œuvre entre septembre 2015 et mars 2016, le pays a enregistré des résultats satisfaisants et a accompli des progrès dans la plupart des domaines, démontrant ainsi sa capacité à mener des réformes. Tous les objectifs quantitatifs ont été atteints, à l’exception du niveau de crédit net à l’Etat, principalement en raison d’un retard dans le décaissement de financements extérieurs. Les mesures envisagées dans le cadre des repères structurels ont été toutes exécutées, même si certaines l’ont été avec un léger retard. La situation économique s’est progressivement améliorée durant la période de mise en œuvre du programme de référence. La croissance devrait dépasser 4 % cette année, tandis que des facteurs externes positifs ont permis à la banque centrale d’accroître les réserves en devises », note la mission d’évaluation du Fonds monétaire international.