Ambohijatovo, Bel Air, Besarety, Anosy, 67ha, Andohan’Analakely, Ambodifilao, Soarano, et entre autres Ampefiloha, il n’y a pas un arrêt de taxibe où on ne constate pas la présence de pickpockets prêts jusqu’à blesser à mort leurs proies. Mais même dans les taxibe, ils sont aussi présents et évidemment, les lignes qui mènent vers les quartiers populeux sont les plus prisées par ces  malfaiteurs. La situation s’aggrave singulièrement pour ceux qui se font dépouiller puisque la plupart des passagers ne font que regarder le malheur des autres. On peut bien comprendre la peur qui les tenaille mais cela ne fait que renforcer l’impression de puissance des pickpockets. D’autant que les victimes ne peuvent pas du tout compter sur les forces de l’ordre, plutôt occupées à mater les révoltes des syndicalistes et protéger les tenants du pouvoir actuel.

Ariane Valéry