Après 2 jours et demi de réflexion et de travail sur comment améliorer l’enregistrement des électeurs dans le processus électoral malagasy, l’atelier organisé par la Ceni et le Centre Européen d’Appui électoral (Eces) a pris fin hier. Un atelier qui a vu la participation de plusieurs entités dont des techniciens, des journalistes, des membres de la classe politique, des représentants de la société civile, des membres des Administrations concernées, et des représentants des commissions électorales des Comores et de Maurice notamment leurs présidents respectifs. L’atelier avait pour objectif d’améliorer le processus électoral dans la région de l’Océan Indien selon le Président de la Ceni Madagascar. En premier lieu, il s’agissait de réunir tous les moyens et compétences possibles pour pouvoir établir une liste électorale la plus sincère et exhaustive possible en vue des futurs élections dans le pays dont les régionales. Ceci afin d’apporter une transparence et une sincérité à tous les scrutins prévus au calendrier de la Ceni.

Des objectifs et une volonté

Toujours selon le Président de la Ceni, la liste électorale contient quelques 8,6 millions d’électeurs pour tout Madagascar. Il a été reconnu qu’il existe un gap énorme et que le nombre réel de citoyens en âge de voter serait loin de ce chiffre. Des efforts devront donc être fournis car en ce qui concerne les suffrages universels directs, l’objectif est de dépasser les 10 millions d’électeurs inscrits sur la liste électorale. Pour la réalisation de ces objectifs et pour combler ce gap, la Ceni travaille déjà en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) à travers le logiciel Oracle financé par ce dernier. Cette collaboration s’étale également sur la réalisation des recommandations faites par la Ceni après les dernières élections dans les plus brefs délais. Face à tout cela, les acteurs ayant participé à cet atelier ont fait preuve d’une réelle volonté et d’une prise de responsabilité exemplaire. Tous les participants ont essayé de contribuer au mieux aux discussions dans le but d’améliorer le processus électoral à Madagascar et ce dans leurs domaines respectifs. D’ailleurs, la venue des représentants des Comores et de Maurice atteste du désir de la Ceni de partager ses connaissances et d’en apprendre sur les pratiques étrangères. Ainsi, la Ceni reste ouverte à toute collaboration ultérieure pour aboutir aux objectifs fixés.

Ny Aina Rahaga