Droit de réponse
Le MFPRATLS (Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme de l’Administration, du Travail et des Lois Sociales) n’est pas resté insensible aux informations que le journal Madagascar Matin s’est fait fort de publier ces derniers jours. C’est pourquoi, nous faisons appel à ce dernier de bien vouloir publier notre démenti sur un article où notre responsabilité fut citée.
D’abord, nous tenons à rappeler que « l’Etat malagasy a suspendu l’envoi des travailleurs à l’étranger conformément au décret n° 2013-594 du 06 Août 2013 ». Sauf erreur de notre part, nous n’avons appris jusqu’ici une décision qui va à contre-courant de ladite suspension. Bien au contraire, un bureau dénommé BNLTEH (Bureau National de Lutte contre la Traite des Etres Humains), regroupant le Ministère de la Justice, la Sécurité Intérieure, la Santé Publique, le MEETFP, le MFPRATLS, etc. fut institué. C’est le seul organe habilité à statuer sur la question. Suspension ou pas.
En droite ligne, le MFPRATLS ne peut que se surprendre de l’information selon laquelle c’est le MFPRATLS et rien moins que le MFPRATLS qui a levé la suspension de l’envoie des travailleurs à l’étranger. C’est tout simplement faux. Le public se doit d’en prendre meilleur garde.
Maintenant, pour le cas des migrations qui eurent libre court vers des destinations telles que Hong Kong, Ile Maurice ou encore Seychelles, le MFPRATLS estime qu’elles sont tout à fait conjoncturelles. A mettre, selon toute vraisemblance, sur le compte de l’observance des droits de l’homme dans ces pays précités.
Le MFPRATLS s’emploie pour la promotion d’un travail décent ou encore la mise en place d’une sécurité sociale transfrontalière, nouvelle donne menée sous le concours agissant du BIT et à la laquelle les mandants, principaux partenaires ne doivent plus déroger. C’est dans cette ligne de mire que le MFPRATLS a pris sur lui de ne pas se précipiter en besogne en ce qui touche le dossier migrations des travailleurs à l’étranger. Il croit et se fie à une entière responsabilité du BNLTEH. Le grand public devra, lui aussi, s’y fier.
Maharante Jean de Dieu