Cadres et natifs de Mahajanga – L’affaire Lylison disperse !
Les déclarations concernant l’affaire du sénateur Lylison René de Rolland se suivent mais ne se ressemblent pas, dira-t-on. Hier en début d’après midi, les cadres et natifs de l’ex-province de Mahajanga ont tenu un point de presse à Andrefan’ambohijanahary. Point de presse qui, si nous avons bien compris, fait suite au mandat d’arrêt lancé à l’encontre du sénateur élu dans leur région et aux multiples interventions de certains natifs de la région Sofia sur l’affaire. Ces derniers ont souligné des points importants face à la situation actuelle du pays, malgré le flou concernant le sujet principal. En premier, ils se déclarent contre les actes et tentatives de déstabilisation sociale qui minent le développement du pays ainsi que les stratégies mises en place dans ce sens. Ensuite, ils exhortent les autorités étatiques ainsi que les démembrements de l’Etat à prendre leurs responsabilités respectives face à l’instabilité politique actuelle qui prévaut et créée de tout part. Enfin, ces derniers condamnent les manœuvres politiques qui tendent à disperser et diviser les natifs de Mahajanga et font appel au « fihavanana » caractéristique des malgaches.
A qui profite ?
De nombreuses entités à travers le pays ont fait des déclarations face aux agissements de l’Etat concernant le mandat d’arrêt lancé à l’encontre du sénateur Lylison, qui, depuis, a disparu des radars. Parmi elles, se trouvaient les grands électeurs de la région qui ont voté pour ce sénateur. Cette fois, ce fut les « cadres et natifs de l’ex-province de Mahajanga ». Il semble, et ce malgré ce flou sur le sujet principal, que cette nouvelle déclaration se démarque de toutes celles l’ayant précédées. Chacune des entités ayant pris la parole est allée dans le sens de la défense du sénateur et dans la dénonciation du faux motif de « flagrant délit ». Le fait est que l’ensemble du pays condamne les actes et faits à l’encontre de la personne de Lylison depuis la perquisition faite à son domicile jusqu’au mandat d’arrêt pour motif de flagrant délit. Confirmant une fois de plus cette idée, l’association pro-Anr vient de faire une déclaration à son tour qui stipulait clairement que l’appel à réflexion lancé par le sénateur entre clairement dans ses responsabilité et n’est en aucun cas une manœuvre de déstabilisation ou de coup d’Etat comme on cherche à le faire croire. On se demande alors à qui profite cette prise de position contre l’opinion publique faite par les cadres de Mahajanga ?
Ny Aina Rahaga