La direction générale des impôts cherche une stratégie pour mettre une administration fiscale efficace tournée vers la satisfaction des usagers. Pour atteindre cet objectif, la Dgi a organisé un atelier réunissant les responsables de la direction dans toute l’île. « L’objectif est de d’atteindre un taux de pression fiscale de 14 % du Pib d’ici 2019 », explique Garisse Razafindrakoto, Directeur général des impôts. Plusieurs actions seront à entreprendre comme l’élargissement de l’assiette fiscale par la lutte prioritaire contre la fraude fiscale la plus grave, la mise en place d’une unité de renseignements auprès des services fiscaux et le recensement de l’informel. La fraude la plus fréquente est le prête-nom. « Nous prévoyons aussi de faire une évaluation externe. Nous avons déjà rapproché Transparency international et l’Instat », dixit le directeur général des impôts.

« La direction générale des impôts vise aussi l’amélioration de la qualité du service rendu aux usagers particulièrement dans la promotion du respect volontaire des obligations fiscales à travers notamment la disponibilité et l’accès aux informations, l’assistance et les simplifications des procédures de déclaration et de paiement d’impôts. L’amélioration de l’accueil physique des contribuables entre aussi dans ce cadre. La qualité du service passe également par l’amélioration de la sécurité judiciaire offerte aux opérateurs économiques et notamment par l’amélioration de l’accès aux procédures contentieuses et le renforcement du rescrit fiscal », explique notre interlocuteur.

Ces réformes nécessitent des financements. A cette fin, des partenariats ont été conclus avec les partenaires techniques et financiers comme le Fmi, la Banque mondiale et la Coopération française.

Concernant la rentrée fiscale, Garisse Razafindrakoto annonce un dépassement par rapport à la loi de finances initiale. « Nous avons collecté 754 milliards d’Ariary jusqu’en mai dernier, soit un dépassement de 3 à 4 milliards d’Ariary », dixit Garisse Razafindrakoto.

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