Fête de la musique – Plein succès !
Cette année, la fête de la musique a connu un grand succès public avec une Alliance française d’Andavamamba pleine comme un œuf. La célébration a commencé très tôt dans la matinée samedi dernier, en entamant les festivités avec un grand carnaval en compagnie des fameux camions de Musicar sillonnant tout Tanà en quelques tours d’horloges. En allant par Andavamamba jusqu’à Soarano, en passant par la route Cenam, 67ha Sud et Vasakôsy, les artistes participant à cette grande parade comme La Chorale, Jeahibesele et Masabao ont fait plaisir à la population en donnant des prestations hors du commun sur des scènes ambulantes. Etant donné que c’est la fête de la musique, plusieurs ligues ont participé à la parade notamment la fanfare du gouvernement, une troupe de majorettes, des percussionnistes, des danseurs traditionnels ainsi que des associations culturelles et éducatives. Mais le moment le plus attendu de tous était le feu de camp organisé spécialement par l’Alliance française pour le grand public avec la participation de trois groupes de renom national, voire même international.
A fond !
Il est 18h 30 et Iary se prépare déjà à entrer sur scène dans sa loge, en se faisant « belle » pour le spectacle. Entourée de ses musiciens, elle lance quelques blagues… sûrement pour apaiser le stress. Une fois sur scène, Iary, actuellement avec les cheveux courts se laisse aller. Le public a même apprécié la rockeuse danser, avec du reggae en plus. Et oui, cette chanteuse est le genre d’artiste qui touche à tout : rock-salegy, rock-reggae et même un mélange de rock et de funk, tout était permis sur scène. « Laissez-vous aller et dansez ! », clame-t-elle sur scène en dansant violemment comme une bête de scène. Ses nouvelles chansons comme « Lehilahy môla » ou « Aoka ihany » étaient évidemment fredonné et ont été beaucoup apprécié.
Après cette performance, c’était au groupe Prisca, l’invité international de cette édition de prendre la relève. La formation a fait voyager le public dans tout France, ou pourquoi pas aux Champs-Elysées. Mélodie d’accordéon et de clarinette, décoré par une petite touche de guitare et de mandoline de Pierre Bertrand et les paroles d’amour du chanteur Mahfoud Bettayeb sur une basse percutante de Virgile Groetzner, leur musique a conquis le cœur des festivaliers malgré les paroles en français. Le lead vocal a même préparé un texte en malgache pour remercier les spectateurs. Et enfin et non pas le moindre, le groupe le plus attendu de tous était Oladad. Malgré quelques problèmes au niveau de la sonorisation, la fête s’est déroulée sans bavure dans une ambiance conviviale, à la fois chaude. Le Horija a plut et n’a laissé aucun public assis. Boissons et grillade au menu… que demander plus pour une fête de la musique.
Tahiana Andrianiaina