Vous êtes ici :

Lundi 25 Novembre 2024

ombre

Lait – Relance de la filière

Les industriels malgaches offrent des produits de qualité aux consommateurs. Parmi ces entreprises,  se trouve la société socolait qui donne aux consommateurs des produits issus du lait de vache et travaille avec des milliers d’éleveurs. Après avoir traversé des années difficiles, la relance de la filière lait est sur le rail.

Madagascar  produit près de 100 millions de litres de lait par an : 67 millions de litres proviennent des vaches laitières de races étrangères et 33 millions des vaches de race locale. Sur cette quantité totale, une partie non négligeable sert à nourrir les veaux qui sont estimés à près de 800 000 litres par an, et le reste pour la consommation directe. L’industrie de transformation ne bénéficie que de 6,5% de la production totale.
La consommation de lait à Madagascar est en baisse parce qu’actuellement, il n’est que 5kg/ habitant/an contre 7kg/habitant/an en 2010. Cette consommation est parmi les plus faibles d’Afrique. Sur le continent, la consommation moyenne est de 32 kg/habitant/an si elle est de 200 kg/habitant/an en France. La filière est mal organisée. Des éleveurs n’arrivent pas à écouler leurs productions alors que le pays importe près de 30 millions de litres de poudre de lait par an.
L’absence du respect des normes surtout en matière de qualité, l’irrégularité de l’approvisionnement poussent certains industriels à importer des poudres de lait. On assiste à une surproduction de lait, lors de la période de pluie et de pénurie, lors de la période sèche. Le respect des normes, surtout la chaine de froid ainsi que des utilisations des additifs non-consommables et dangereux pour la santé poussent les consommateurs à acheter des produits importés. Des études réalisées par Malagasy DairyBoard ont montré la présence d’urine dans certains laits frais vendus dans la Capitale. Il y a aussi ceux qui utilisent des chaux grasses, des levures ou carbonates pour augmenter le volume des produits transformés comme les fromages.
Le coût du matériel de production et la carence en savoir-faire professionnel pénalisent aussi les transformateurs. La transformation du lait requiert des équipements de haut niveau, dont le prix n’est pas à la portée de tous. La maîtrise des techniques qui ne sont pas toujours faciles, est indispensable. Des efforts sont à réaliser en matière du respect des normes, de  sensibilisation des consommateurs mais aussi des producteurs, mais aussi dans le renforcement des contrôles des infrastructures de vente.

Produit de qualité
Après quelques années de crise, la filière lait, surtout pour la région de Vakinankaratra, se restructure grâce à Socolait. La société a fait un investissement important de plus de 2 millions d’euros pour la modernisation de son usine. Elle travaille actuellement avec plus de 1 400 éleveurs qui lui fournissent des laits frais. « Nous payions au comptant les éleveurs. Nous leur accompagnons », explique Philippe Penouty, le directeur général de Socolait. Un accompagnement de la filière à travers un service vétérinaire interne à Socolait,  travaille en étroite collaboration avec les différents acteurs afin d’améliorer les rendements laitiers et la qualité du lait. La société fabrique 100% de sa gamme de produits ultra-frais à base de lait frais et, à 33% sur sa gamme de produits longue conservation.
« Nous garantissons  la qualité de nos produits : à chaque étape de production, un laboratoire équipé assure les analyses et les contrôles respectant les normes alimentaires internationales à travers les processus Haccp, certifié depuis octobre 2014, et ISO 22 000 en cours de certification, nous travaillons également en partenariat avec l’Institut Pasteur pour le contrôle sanitaire des produits » rajoute notre interlocuteur. Les produits de Socolait ne contiennent donc ni pesticide ni antibiotique. Les employés de la société doivent prendre des douches avant d’entrer dans l’usine et mettre des vêtements de travail déjà  stérilisés.
L’ensemble de ces contrôles, de l’implication de la société dans la mise en place de la certification ISO, devra permettre à l’entreprise de s’inscrire dans une conquête de marché à l’export, afin de promouvoir l’industrie malgache à l’extérieur. « La sécurité alimentaire n’a pas de prix. Tout peut être négocié sauf la qualité » déclare le Directeur Général de Socolait. « La qualité ne se limite pas aux produits mais au-delà comme à la livraison, la facturation, ect » rajoute Philippe Penouty. «La chaîne de froid doit être respecté à la collecte jusqu’à la distribution des produits aux consommateurs. Nous travaillons étroitement avec les éleveurs mais aussi les distributeurs dans ce cadre » explique le Directeur Général de Socolait.
« Nous offrons des produits de qualité et aux normes internationales. Il appartient aux consommateurs de voir la différence », a continué notre interlocuteur.
La société transforme 3 millions de litres de lait par an et a une capacité de production de 10 millions de litres de lait par an.

FR

 

image

Misalovana ny andraikitry ny hafa

Anisan’ny fositra tsy mampandroso ny firenena ny fisian’ny sokajin’olona misalovana ny andraikitry ny hafa. Hita misongadina izany eo amin’ny sehatra rehetra. Ny fampahalalam-baovao no anisan’ny lasibatra voalohany amin’izany. Te ho

Lire la suite

image

Mais avant tout ça ?

La découverte d'un nouveau système planétaire par la Nasa fascine le monde scientifique. Sept exoplanètes de taille comparable à la Terre tournent autour d'une petite étoile à près de 40

Lire la suite

image

Fanafihana tao Antanety - Vely famaky no nahazo ilay renim-pianakaviana

Nisehoana fanafihana mahatsiravina tao amin’ny fokontany Antanety ao amin’ny kaominina Ampanotokana ny talata lasa teo. Renim-pianakaviana no nokapain’ireo jiolahy ny famaky.  Toerana anisan’ny anjakan’ny vono olona sy vaky trano raha iny

Lire la suite

ombre