Nouveau code de prévoyance sociale – Maharante Jean de Dieu tenu à son engagement
Le ministre de la fonction publique et de la réforme administrative, Maharante Jean de Dieu ne dispose plus que d’un mois et demi pour faire passer et approuver le nouveau code de prévoyance sociale au conseil des ministres. Tout le monde se souvient encore de sa déclaration du 1er mai dernier comme quoi le personnel peut réclamer son départ s’il ne parviendra pas à faire adopter ce nouveau code au conseil des ministres. Le ministre est tenu à cet engagement d’autant plus que nombreux sont ceux qui ont espéré pouvoir assurer leur avenir avec ce nouveau code. Il faut tout de même rappeler que le nouveau code a été approuvé au niveau du Comité national du travail (Cnt). Cette entité a été mise en place, au sein du ministère même, en février dernier pour étudier de près les propositions et les amendements apportés. Il s’agit en effet d’améliorer les prestations disponibles en faveur des affiliés. Le nouveau code prévoit par exemple de réviser jusqu’à 65 % de hausse la pension des retraités et de tripler l’allocation familiale. La prévoyance sociale est certes un droit mais peu en bénéficie. Selon les dernières données statistiques de la Cnaps, c’est le cas de 10 % des employés.
En effet, malgré le renforcement de sensibilisation, peu de travailleurs bénéficient de leur droit, faute de connaissance ou bien parce que leurs employeurs font exprès de ne pas les informer. Des contrôles et suivis sont effectués au sein des entreprises tenues par le code de travail stipulant l’obligation de toute société d’affilier ses employés à une caisse de prévoyance sociale. « Peu de travailleurs bénéficient de sécurité sociale et il est du droit de ces derniers de le revendiquer », a souligné un responsable au sein d’un syndicat. Mais il faut également savoir que même ceux, bénéficiant de sécurité sociale, sont de loin de pouvoir subvenir à leurs besoins. Ainsi, les travailleurs attendent en effet l’adoption du nouveau code de prévoyance et compte sur l’engagement du ministre.
Rlm