Le problème de drapeau continue de faire des débats. Mais la charte est bien claire. Dans ce sens, le Docteur Jean Anicet Andriamosarisoa, président en exercice de la Commission de la Jeunesse et des sports de l’Océan Indien et ministre de la Jeunesse et des sports de Madagascar décide de rendre les choses plus explicites. « Ce n’est qu’une proposition parmi tant d’autres que j’ai avancée pendant la réunion des experts de la jeunesse et des sports de l’océan Indien qui a eu lieu à Mayotte pour éviter la répétition de l’incident survenu à La Reunion lors de la Jioi sur le cas du Mayotte et des Comores », a déclaré le Docteur Jean Anicet Andriamosarisoa. Avant de rajouter que « La France et l’Ile de La Réunion reconnaissent le Mayotte comme département d’outre-mer mais non pas dans l’Union Africaine ni l’Organisation des Nations Unies ».

Selon la charte de la Cjsoi, qui est bien différente à celle des Jeux des Iles de l’Océan Indien, stipule bien que « Au moment de l’organisation des Jeux de la Cjsoi, seul le drapeau et l’hymne de la Cjsoi seront officiellement retenus pour les cérémonies d’ouverture et de clôture. Pour les cérémonies de victoire, les drapeaux des pays seront élevés au son de l’hymne de la Cjsoi ». Selon les règlements intérieurs, au cas où l’Ile Mayotte accédera à une victoire, son drapeau sera élevé et l’hymne de la Cjsoi sera fredonné. Telle est la résolution spéciale pour cette île en tant que dernier membre. Par ailleurs, la réunion des experts initialement prévue en début d’août a été avancée de quelques jours avant la cérémonie d’ouverture des Jeux pour débattre le cas de Mayotte, qui est le dernier adhérent après Djibouti.

Elias Fanomezantsoa