Nouveau calendrier électoral – Une possibilité du premier tour vers fin-septembre
Le processus électoral ne peut aboutir sans l’appui de la communauté internationale et le même ordre des élections est retenu pour la démarche de sortie de crise, telles ont été les bases de la réunion élargie pour poursuivre le processus électoral. « Les recommandations du Groupe international de contact sur Madagascar (Gic-M) doivent être respectées, autrement aucun calendrier ne peut être fixé », conditionne toujours Béatrice Atallah. Ainsi, un chronogramme a seulement été adopté hier à Alarobia, alors que les citoyens attendaient de la Ceni-T et des partenaires techniques et financiers un nouveau calendrier électoral. Le premier tour de l’élection présidentielle pourrait ainsi être tenu d’ici la fin du mois de septembre selon les résolutions de la réunion élargie avec les partenaires techniques et financiers de la Ceni-T. Le second tour, jumelé avec les élections législatives, pourrait avoir lieu vers la fin du mois de novembre. Les décisions ont été adoptées dans l’optique d’éviter à ce que l’année 2013 soit une année blanche électorale pour la commission en charge des élections. D’emblée, Fatma Samoura représentante des Nations Unies à Madagascar, a précisé à l’ouverture de l’assemblée générale que des dates ne peuvent être avancées, sous peine d’être encore une fois révisées après quelques mois.
Décisions
Mais des décisions sont cependant à prendre afin de permettre à ce que le chronogramme proposé soit mis en œuvre. « La mise en œuvre du scénario dépendra cependant de l’avis de la Haute cour constitutionnelle, saisie par la commission en charge des élections par une lettre le 12 juillet dernier », explique Fatma Samoura. Car le nouveau processus sera enclenché dès que la HCC se prononce sur la nécessité de convoquer ou non les collèges électoraux. Les ordonnances permettant le retrait des candidatures, ainsi que la réforme de la CES, devront également être promulguées pour une nouvelle liste des candidats à l’élection présidentielle. Les résolutions adoptées hier par les partenaires techniques et financiers de la Grande Ile, ainsi que les membres de la Commission électorale nationale indépendante pour la Transition ont eu l’aval du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon en fin d’après-midi. Les parties prenantes malgaches ont jusqu’au 31 juillet – délai du Gic-M – pour prendre les responsabilités y afférentes.
Lalaina Arisoa