Depuis le mois de mai dernier, Global fin print, un projet de recensement des espèces d’élasmobranches (raies et requins) a été lancé aux environs de Nosy Be jusqu’en fin août 2016.

Déterminer les « Hot Spots », l’impact humain sur la présence (ou non) des requins et mettre en place des programmes de protection et de restauration des populations (si besoin). Tel est l’objectif du programme dont plus de 1 000 sites sont examinés avec le même protocole dans le monde. Autour de Nosy Be, huit récifs sont concernés dont Nosy Tanikely – Banc intérieur – Banc extérieur – Banc des Pléiades – Banc du Pain de Sucre et deux bancs au large de Nosy Iranja. La recherche se procède par l’immersion de caméras appâtées (avec du poisson) posés sur un trépied pendant 90 mn. Les caméras sont reliées à une boute (Jaune) à la surface accrochée à une bouée. Les vidéos et les données extraites et analysées avec 50 prises sur chaque site. Les vidéos sont étudiées par une étudiante de l’université de Tuléar actuellement, et un résultat est attendu d’ici la fin de l’année 2016.

Doté d’un permis conforme, le responsable scientifique du projet n’est autre que Jeremy Kiszka, un Français dont le poste est basé à Miami. Aussi, l’équipe travaille en étroite collaboration avec l’Etat malgache et les autorités locales pour mener à bien cette étude. Les recherches s’effectuent le plus loin possible des plongeurs et des bateaux sur les sites. Par ailleurs, plusieurs matériels de recherche ont été touchés ou déplacés par des gens sur le Banc-extérieur. Ceci étant, l’équipe de recherche fait appel à tous les opérateurs en mer de ne pas toucher les bouées.

Recueillis par FR