A quelques mois de la tenue du sommet de la francophonie, les chantiers dans le cadre des projets présidentiels sont réellement dessinés dans le paysage. Il y a d’abord l’avancement des travaux à Soarano où des engins et des techniciens s’affairent jour et nuit pour élargir la voie afin de permettre à quatre véhicules d’emprunter cette voie. Même si les travaux connaissent un petit rythme à cause de la résistance des marchands de Pochard, cet élargissement devrait mettre fin à l’embouteillage sur ce site, et Soarano ne devrait plus figurer parmi les nœuds d’étranglement de la circulation urbaine d’ici peu. De même, ceux qui empruntent la route digue peuvent observer l’avancement des travaux de remblayage d’une parcelle de terrain pour la construction de la voie rapide desservant la route Digue – village de la Francophonie – le Boulevard de l’Europe. De même pour la nouvelle route Tsarasaotra – Ivato. Ces deux voies permettront aux automobilistes désirant rejoindre Ambohibao d’éviter le nœud d’Andohatapenaka. Et puis, des bâtiments sortent de la terre sur cette route de la digue et seront appelés plus tard le village de la francophonie. On sait qu’ils vont accueillir l’hébergement des officiels et des fonctionnaires étrangers mais qui peut aussi abriter un centre d’affaires.

Création d’emplois

Rappelons que le quartier d’Ankorondrano a connu son développement avec son quartier d’affaires après l’accueil des Jeux de la Francophonie vers les années 2000. Actuellement, les bâtiments et infrastructures créés à l’époque servent de centre d’affaires.

D’un autre côté, la reprise de la construction du nouvel terminal international d’Ivato est effective depuis environ deux semaines. La modernisation de cette infrastructure aéroportuaire constitue une importance capitale puisque l’augmentation de la capacité d’accueil permettra à Madagascar d’accueillir plus de touristes. Et sur un tout autre plan, les chantiers des projets présidentiels en cours permettent aussi de créer de l’emploi. Certes, les travaux sont confiés à des entreprises chinoises, mais ces dernières recrutent des techniciens malgaches, à savoir des conducteurs d’engins, des techniciens Btp, des techniciens hydrauliques, et entre autres, des ingénieurs du Btp. Grace à ces chantiers, on peut donc dire qu’ils sont pourvoyeurs d’emploi et une opportunité de transfert de connaissance. En effet, les ouvriers sur ces chantiers sont formés par les entreprises étrangères. On disposera donc d’une main d’œuvre qualifiée qui pourrait servir sur d’autres chantiers.

Luc Matthieu