« La bande des 8 » a encore fait parler d’elle dans la Région Analamanga. En effet, les 8 malfaiteurs déjà connus dans plusieurs districts de la région ont attaqué deux épiciers dans le fokontany Ambohimanala Andoharanofotsy. Après avoir forcé la porte principale du premier établissement, les bandits ont sorti leurs armes à feu ainsi que des sabres pour dissuader leurs victimes de toute riposte. Sentant leur vie en danger, ces dernières n’ont manifesté aucune résistance et donné tous leurs biens dont Ar 800.000 en liquide, 2 bijoux en or, ainsi que 4 téléphones portables. Dans la deuxième épicerie, les victimes ont cédé 2 alliances, 1 ordinateur, 1 imprimante, 1 écran plat, 1 synthétiseur, 5 téléphones ainsi que plusieurs vêtements. Tout cela s’est passé dans la nuit du 3 juillet sans que personne n’ait osé alerter les forces de l’ordre. La gendarmerie n’était avisée que le lendemain pour ouvrir les enquêtes.

Une association de malfaiteurs composée de 8 membres a récemment terrorisé la population du district d’Arivonimamo. Les victimes pensaient qu’il s’agit de la même bande ayant attaqué à Andoharanofotsy. Dans tous les cas, les actes de grand banditisme et d’attaques à main armée ont repris du poil de la bête depuis la célébration de la fête nationale. Certains politiciens proches du pouvoir avancent que ce phénomène serait lié à un acte de déstabilisation. Une hypothèse qui a une part de réalité puisque la recrudescence de l’insécurité coïncide toujours avec les bras de fer politiques entre les dirigeants et les opposants. Dans tous les cas, les forces de l’ordre ont du pain sur la planche et sont obligés de réussir dans leur mission. Pourtant, la population a remarqué que la patrouille nocturne des hommes en treillis se fait rare, voire inexistante dans plusieurs quartiers.

Dom