Manarintsoa Isotry – Les aides fusent pour les victimes
Manarintsoa Isotry, comme nous le savons, a été victime d’un incendie dans la nuit du 30 juillet 2016. Ce malheureux évènement a provoqué le décès de 3 personnes, et ravagé 47 habitations dans 3 Fokontany. Pour venir en aide aux victimes, les mobilisations en faveur des familles sinistrées se poursuivent. Juste après le drame, des dons ont été distribués par les autorités. Parmi ceux-ci figurent des vivres, produits de première nécessité, ustensiles de cuisine et autres aides d’urgence. Il y a également eu l’hébergement provisoire dans les tentes des personnes qui se sont vu leurs maisons détruites par le feu. Un accompagnement social a été également fourni auprès des victimes afin de permettre aux personnes d’avoir les éléments psychologiques pour surpasser cette épreuve, étant donné que la plupart d’entre elles sont issues de la classe sociale pauvre. Des équipements logistiques ont aussi été mis en place sur le site à savoir, latrines, citernes d’eau. Pour arriver à réaliser toutes ces dispositions, le ministère de la Population, de la protection sociale et de la promotion de la femme (MPPSPF), le ministère de la Santé publique (MSP), le BNGRC, le district d’Antananarivo I, l’APIPA, la Jirama, la Samva, des CLS des 3 Fokontany et les Andrimasom-pokonolona ont dû se réunir pour une mobilisation générale. Au niveau du district, il a été procédé à la délivrance de nouvelles cartes d’identité nationale pour les habitants qui ont tout perdu dans les flammes. Après des enquêtes sociales et la collecte des diverses données statistiques, les autorités ont décidé de mettre en place le projet de Haute intensité de main-d’œuvre (HIMO) aux abords du quartier sinistré. Quelque 150 pères et mères de famille se chargeront ainsi des travaux de curage des canaux et d’aménagement des ruelles. Et cette action va durer 10 jours. Pour ce faire, un ministère prendra en charge la totalité du frais de fonctionnement pour la réalisation des travaux. Il est important de savoir que cette somme est toutefois conséquente et s’élève à 7 300 000 Ariary. Les négociations avec le propriétaire du terrain se poursuivent pour pouvoir engager la procédure de reconstruction des habitations en dur, et non en bois sous tôle comme celles qui ont été réduites en cendres.
Seheno Kely