Lutte contre le commerce illicite de bois – La déclaration de Zanzibar à exécuter
Les Etats membres de la Déclaration de Zanzibar, sous l’égide de la Communauté sud-africaine de développement (Sadc) et la Communauté d’Afrique de l’Est (Eac), ont convenu d’établir un secrétariat pour exécuter les activités au jour le jour et assurer la mise en œuvre effective de la Déclaration de Zanzibar et de l’Accord bilatéral sur le commerce du bois.
« Nous examinons les initiatives en cours et de délibérer sur les actions futures à prendre », déclare Julie Thomson, Chef du réseau de surveillance du commerce de la faune (Traffic).
Kenya, l’Ouganda, le Mozambique, Madagascar, la Tanzanie et Zanzibar mettront également en place un comité de pilotage composé de fonctionnaires de haut niveau avec la capacité d’assurer la politique et de mettre en œuvre la déclaration.
Le comité comprendra des sous-comités spécialisés composés de membres ayant des connaissances techniques, par exemple dans le secteur forestier, l’application des lois et les coutumes pour faciliter la mise en œuvre d’un plan d’action régional.
« Maintenant que ces engagements sont en place, il est temps de tourner les mots de la Déclaration en action », déclare Geoffrey Mwanjela, Coordinateur du Programme forestier régional pour l’Afrique de l’Est du Wwf.
L’annonce a été faite lors du forum 4ème Afrique annuel East, parties prenantes commerciales du bois de Nairobi, au Kenya suite à une réunion organisée par le Service du Kenya Forest (Kfs) et le Fonds mondial de la nature (Wwf).
Madagascar, Kenya, Tanzanie, Ouganda, et le Mozambique ont signé le 9 septembre 2015 une déclaration historique qui confirme leur lutte conjointe contre le commerce illégal de bois en Afrique australe. Ensemble, ces cinq pays s’engagent dans la lutte contre ce trafic illicite à travers ce que l’on appellera désormais la Déclaration de Zanzibar.
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