Assemblée parlementaire francophone – Début de la 42ème session au Cci Ivato
La 42ème session de l’Assemblée parlementaire francophone (Apf) a débuté hier à Antananarivo, et s’est tenu comme prévu au Centre de conférence international Ivato (Cci). Pour cette ouverture, c’est le bureau permanent de l’Apf qui s’est réuni sous la présidence d’Aubin Minaku Ndjalandjoko, Président de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie. Cette séance du bureau permanent de l’Apf s’est faite à l’initiative de la section malagasy de l’Apf. Ce programme a été mis en place dans le but d’organiser la réunion proprement dite des quelques 400 invités attendus pour cette 42ème session. Ainsi, environ une quarantaine de parlementaires venant de plusieurs pays francophones ont été présents à ces prémices. Parmi lesquels on compte 11 présidents de parlement, mis à part le président de la chambre basse du parlement malgache. Il s’agit entre autres de celui du Québec, de la République démocratique du Congo, de la Centrafrique, du Guinée Bissau, de la Belgique, du Togo, du Mali et enfin celui du Benin. Le programme est jusqu’ici déjà chargé comprenant par exemple une visite du Lemurs Park, prisé par les organisateurs et l’Etat étant donné que le Secrétaire Général des Nations Unies y est déjà passé lors de sa visite au pays. La réunion du réseau des Femmes Parlementaires figure aussi au programme de la session, et des travaux de commissions prévus pour dimanche à Tsimbazaza.
Des enjeux de taille
Selon Lantoarijaona Rajaonson, membre de la section malagasy de l’Apf, cette 42ème session représente des opportunités à saisir pour le pays. De nombreux pays ayant bataillé pour accueillir cette réunion de l’Apf, les enjeux sont donc de taille pour le pays. En premier, il s’agira d’échanger et de communiquer avec les pays francophones, en profitant de la proximité qu’offre cette 42ème session de l’Apf. Ensuite, c’est aussi une occasion de raffermir les liens qui existent déjà avec ces pays regroupés dans la francophonie. Ce qui débouchera sur des opportunités de partenariats et aussi d’entraide, de commerce ou de financement. En effet, cette réunion réunit les conditions pour une ouverture du pays sur le monde francophone. Mais surtout, il est primordial pour l’Etat que ce sommet donne des résultats étant donné l’investissement réalisé car environ 1 milliard 700 millions d’Ariary ont été nécessaire pour la réalisation de cette session de l’Apf. Pour les caisses asséchées de l’Etat et la pauvreté qui prévaut à Madagascar, l’Etat est obligé de faire un retour sur investissement d’au moins 100% au risque d’empirer la situation socio-économique du pays avant même la réception du 16ème sommet de la francophonie en novembre, qui nécessitera surement 10 voire 20 fois plus de moyens.
Ny Aina Rahaga