Cinq journalistes échappent de justesse à l’attaque des dahalo dans la nuit du 6 au 7 juillet, à Ampariavola, commune rurale de Fierenana, district de Moramanga. C’est lors de leur déplacement à Ambatondrazaka où se tenait l’évènement socioéconomique annuel de l’Alaotra que ces journalistes ont été surpris par des coupeurs de route. Ces derniers avaient notamment planifié leur coup et donc placé à l’avance des obstacles dans le but de surprendre les voyageurs, et de les attaquer ensuite. C’est un fait : les routes nationales sont de moins en moins sûres  et l’insécurité y règne avec des bandits appelés « coupeurs de route » qui font ravage depuis quelques années. Seule la route qui relie la capitale et la ville de Toamasina (RN 2) échappe à la règle. Pour l’instant ! Ces coupeurs de route se font de plus en plus barbares et attaquent non seulement pour le butin des passagers mais également pour leur ôter la vie. Néanmoins, la gendarmerie locale a été avisée, il y a quelques temps, et l’arrestation de certains malfaiteurs a pu être effectuée.

Contourner l’obstacle
L’on espère que cela est un début pour faire disparaître pour de bon ce phénomène « coupeurs de route ». En tout cas, le chauffeur qui conduisait le véhicule, transportant les journalistes, a réussi à contourner l’obstacle mis en place par les voleurs, et le pire fut évité de justesse. Ces derniers ont donc pu continuer librement leur route vers la foire régionale Zama. Il est à noter que cette foire se tient tous les ans dans cette ville et qui a été dénommé cette année Foire Zama : «  Zina Alaotra Mangoro », qui signifie que la région reste parmi les meilleures en matière de production rizicole dans le pays et qu’elle obtiendra donc une meilleure production que celles des années précédentes.  La foire Zama s’est ainsi tenue à Ambatondrazaka depuis le mercredi 06 juillet jusqu’au dimanche 10 juillet derniers, sur le stade Rasolonjatovo Ambatondrazaka où tous les agriculteurs ainsi que les divers partenaires du monde agricole ont exposé leurs produits.

Athanase M.