L’atelier national sur le système LMD a commencé hier, lundi 11 juillet. Cette rencontre est prévue durer trois jours. Elle a pour objet de renforcer la mise en place et l’effectivité du système LMD ou Licence Master Doctorat. Mais il faut prendre en compte également  la place que ce système d’enseignement doit prendre dans l’intégration dans le monde du travail. En effet, à la base, le système LMD doit permettre à tous d’avoir les mêmes chances pour entrer dans le monde du travail. C’est un système qui s’adapte à la demande des étudiants, et non plus les étudiants qui doivent se conformer à un système. Cet atelier national se tient dans la capitale du Betsimisaraka, à l’Université de Toamasina. Toutes les universités à travers les 6 provinces y son représentées. Il y a également les personnes issues des démembrements des universités, et des centres de recherches. Les universités privées participent également à cet atelier. En effet, il n’y a pas que les entités publiques qui sont concernées, les institutions privées aussi sont sollicitées. Beaucoup d’étudiants se tournent vers une de ces universités privées, il est donc logique de les inclure dans la mise en place du système LMD. En tout, 300 personnes sont présentes actuellement à cette rencontre pour étudier les perspectives d’avenir de l’enseignement supérieur. Il faut savoir que cet atelier est le plus important jamais organisé par rapport au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Durant ces 3 jours, tous les intervenants analyseront comment rendre l’enseignement supérieur efficace tout en se conformant aux exigences du système LMD. Ils vont devoir définir clairement une politique qui permettra aux étudiants d’être réellement aptes pour le monde du travail et aussi créer du travail à leur tour. A la suite de cette confrontation, la stratégie nationale sur l’Enseignement supérieur et la recherche scientifique devra désormais être connue.

Seheno Kely