Rajaonarimampianina – La francophonie coûte que coûte
Sauf changement à la tête de l’Etat, le 16è sommet de la francophonie se déroulera bel et bien à Antananarivo pour le mois de novembre prochain. Les dirigeants malgaches et l’Organisation internationale de la francophonie sont sur la même longueur d’onde concernant l’accueil de cette rencontre internationale.
Le président Rajaonarimampianina a reçu, hier à Iavoloha, la visite de Michaëlle Jean, secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Au menu de cette rencontre, les deux parties ont discuté du bon déroulement des organisations du 16è sommet à Antananarivo pour le mois de novembre prochain. En effet, cette conférence est d’une importance capitale pour les dirigeants malgaches puisqu’elle compte parmi les garants du soutien international à ce régime tant secoué par des instabilités politiques, économiques et sociales. C’est pour cette raison que le chef de l’Etat n’a d’autres sujets de discours à part la nécessité de la mise en place d’un climat d’apaisement pour qu’il puisse travailler en toute tranquillité et réaliser ses projets de développement. Le régime Rajaonarimampianina a un besoin vital de l’appui de ses alliés francophones pour résister à la pression des partis de l’opposition ainsi que celle de l’opinion publique qui en a marre de la mauvaise gestion des affaires de l’Etat ainsi que de la pauvreté criante. Pour charmer l’OIF, le président a dit tenir ses engagements dans l’amélioration ensemble de la croissance ainsi que les partages des bénéfices du développement dans l’espace francophone.
Les préparatifs en bonne voie
A part l’instabilité politique à Madagascar, les préparatifs pour l’accueil du sommet sont en bonne voie. Les infrastructures sont déjà construites à plus de 50% et les organisations logistiques et techniques demeurent sans incidents. Tous les responsables promettent que les travaux seront terminés à temps. Il reste aux dirigeants malgaches de régler leurs différends qui les opposent avec le peuple ainsi que des groupes de pression très influents dans le domaine de la politique. Pourtant, l’attitude des tenants du pouvoir semble choisir la guerre au lieu de la négociation. En effet, les hommes politiques proches du pouvoir ne cessent de lancer des provocations à l’endroit de ceux qui refusent de se soumettre à leurs caprices. Des attitudes qui risquent d’envenimer la situation déjà tendue et de compromettre l’accueil du sommet de la francophonie.
Dom