Sucre – 3 nouvelles mini-sucreries pour augmenter les productions
La situation de la filière sucre ne cesse d’évoluer. Madagascar dispose 5 usines sucrières dont 3 opérationnels et 2 en cours de réhabilitation. En plus des 5 grands complexes sucriers, 3 nouvelles mini-sucreries vont gonfler le nombre des unités sucrières malgaches.
Pour le moment 2 usines seulement tournent en pleine vitesse à savoir l’usine d’Ambilobe et de Namakia. L’unité de production de Morondava est encore en fermeture à la suite de l’émeute du décembre 2014. Mais une perspective de reprise d’activité est en cours de discussion actuellement.
Madagascar a adopté en 2006, à la suite de la réforme de l’organisation du marché communautaire du sucre, la Stratégie nationale d’adaptation du secteur sucrier (Snass). Ainsi, Madagascar a bénéficié un programme des mesures d’accompagnement du protocole sucre de l’Union européenne. Cette stratégie avait pour objectif de relancer la production industrielle de sucre, en vue d’assurer l’autosuffisance du pays à l’horizon de 2014, tout en préservant voire développant ses marchés à l’export.
Parmi les actions de relance de la filière figure la réhabilitation des infrastructures hydro-agricoles, la relance de la production paysanne à Ambilobe, la reconstruction chaque année du barrage en épi de sable, la mise en quarantaine et la fourniture de boutures aux planteurs, ainsi que la réalisation d’études sur la filière.
A la suite de la crise de 2009 qui a entrainé Madagascar à l’exclusion dans le concert de nation, la mise en œuvre de la Snass est en péril. Malgré cela, chaque partie prenante a pris ses responsabilités et ses devoirs et cela nous mène à notre situation actuelle.
Malgré cette performance productive de ses usines, Madagascar importe toujours plus de 80 % de ses besoins en sucre, qui représentent environ 15 % de la valeur des importations alimentaires.
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