Au moment où les usagers commencent à mettre une juste proportion entre leurs dépenses et revenus, suite à la hausse du tarif de la Jirama, voilà qu’une autre pointe son nez. Cette dernière est prévue se réaliser pour le mois d’août prochain. Cette révision concerne, cette fois la deuxième tranche de la consommation pour les basses tensions. Ainsi, chez les catégories de clients « basse tension » économique et non résidentiel, un kilowatt heure (kWh) s’achètera à 738 Ariary, pour la deuxième tranche et pour les zones 1. Alors que celui-ci a été acheté à 703 Ariary le mois dernier. Pour la catégorie « Résidentiel», le prix de la deuxième tranche augmentera à 710 Ariary par kWh, contre 676 Ariary pour un kWh. Pour celle de la basse tension générale, « résidentiel », il sera de 357 Ariary pour les consommateurs des grandes villes, si en juin, il a coûté 340 Ariary. La colère ne peut que monter chez les usagers de la Jirama. Une augmentation continuelle du prix de la facture alors que la population est au plus bas donc loin d’être la bienvenue. Pourtant la Jirama exhibe l’excuse de la hausse inévitable, pour que la société ne fasse plus vente à perte. En plus de cela, la recommandation du Fonds monétaire international (FMI) de procéder à l’augmentation des prix légitime les mesures prises par la société d’Etat.  Par ailleurs, la population ne constate aucune amélioration dans les services offerts. Rien que dans la capitale, le délestage s’amplifie, on ne peut qu’imaginer la situation dans les régions.

Seheno Kely