Actuellement, les jeunes sont de plus en plus intéressés à apprendre la batterie, du moins si on se réfère au nombre d’élèves dans l’école de batterie de Mendrika qui est connu de la majorité du public comme étant l’aîné de la fratrie Solomiral. « L’enseignement est ouvert sur les différents aspects de la batterie, afin d’acquérir une culture générale de l’instrument la plus large et la plus approfondie possible, permettant aux élèves de faire face à toutes les situations musicales », confie Mendrika. Après neuf mois de formation, Mendrika accompagne ses élèves pour un concert de restitution qui se déroulera au Cercle Germano-Malagasy (Cgm), le 16 juillet à partir de 14h30. Etant donné que l’école accueille des élèves de tous les niveaux, du débutant au professionnel, ainsi que des enfants à partir de 6 ans, la prestation intitulée « Tsetsatsetsa tsy aritra » se divisera en trois parties. La première sera consacrée aux débutants portant le nom de « Kidodota », la deuxième aux avancés appelés « Takado » et à la fin les professionnels dénommés « Ary Elatra ». Agés de sept à quinze ans et plus, avec chacun un cursus d’apprentissage allant de deux à cinq ans, les initiations débutent aux bases et aux tempos même de la batterie, puis au solfège rythmique. Au total, 34 étudiants seront sous les feux des projecteurs et feront une belle démonstration devant le grand public. Ils joueront du jazz, du funk et du rock. Autrement dit, tous les genres qui passionnent les jeunes et à travers lesquels ils sont les plus à l’aise avec la batterie. « Les élèves joueront des chansons de leur choix et seront accompagnés par un bassiste et un guitariste, afin de l’imprégner et à leur apprendre à jouer et à se débrouiller dans un orchestre », continue notre interlocuteur. En tout cas, ce rendez-vous se passera à guichet fermé puisque les tickets d’entrée sont déjà à sec.

T.A.