Echec du football malagasy – Le déficit des techniciens, selon Ahmad
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Le président de la Fédération malgache de football sort de son silence. D’habitude, c’est la Fmf qui est pointée du doigt sur les échecs du football malgache. Contrairement aux pays étrangers. Pourtant, les plus concernés sont les entraîneurs, en particulier le directeur technique national (Dtn) qui représente les techniciens. Il n’a pas mâché ses mots sans faire des détours en fustigeant le Dtn, l’entraîneur national et les joueurs.
« La fédération ne lésine pas sur les moyens pour disposer des formations aux techniciens malgaches. Beaucoup de formations d’entraineurs se sont déroulées à Carion depuis ces 5 dernières années. Mais toujours aucun succès. Les acquis ne sortent pas du centre technique national de Carion pour les stagiaires qui se sont succédé. Les entraîneurs se trouvent souvent à l’abri des critiques. Le public ne connait que la fédération à chaque échec de notre football. Alors que dans la plupart des cas, c’est la défaillance technique et physique qui est à l’origine de notre malheur », a-t-il dénoncé hier lors de son allocution à la sortie de promotion des nouveaux entraîneurs, de préparateurs physiques au Centre technique de Carion hier. Ils étaient 27 à suivre les cours dispensés par l’expert de la Fifa, Ritchard Michel, du 11 au 15 juillet dernier.
Le numéro un du football à Madagascar n’a pas manqué de fustiger les joueurs et les techniciens. « La Fmf dépense des millions pour assurer le regroupement de nos joueurs à Carion. Toutefois, ils ne sont que la moitié à suivre correctement le dit rassemblement. L’entraîneur national n’arrive même pas à contrôler ces joueurs indisciplinés. Comme le cas de la préparation du match retour contre le Sénégal. Certains joueurs ne se privent pas de coucher avec leur femme en s’échappant du centre quelques jours avant le départ », a-t-il résilié. Sans oublier les entraîneurs qui prennent des décisions unilatérales dans l’établissement des ses compositions ou de remplacement des joueurs sur terrain lors des rencontres internationales. Avant, le football malgache n’avait pas des entraîneurs spécifiques pourtant nous avons eu de grands joueurs et de grands gardiens. C’est ce qu’Ahmad a fait appel aux techniciens de se mobiliser pour remettre la pendule à l’heure et de ne pas laisser les efforts fournis à sens unique. En matière de financement, notre fédération n’est incomparable à aucune autre fédération en Afrique, si on ne cite que la Mauritanie qui est financée par son gouvernement à 3 millions de dollars par an.
Elias Fanomezantsoa