Ampefiloha – Un voleur à la tire arrêté par les autorités
Une femme victime d’un vol à la tire, mais qui ne voulait pas en rester là, s’était mise à la poursuite des bandits. En effet, le mercredi 13 juillet 2016 aux environs de midi à Manarintsoa Isotry, non loin de l’Assemblée de Dieu, une femme qui marchait tranquillement dans la rue a été surprise par des voleurs à la tire. Ces derniers étaient au nombre de trois et lui ont dérobé son sac à main. La femme s’était donc ruée à leur poursuite tout en appelant à l’aide. Fort heureusement pour elle, un policier, venant du poste de police d’Ampefiloha, se trouvait dans les parages à ce moment précis. Celui-ci s’est joint à la dame pour courir après les voleurs, et à eux deux, ils ont réussi à attraper au moins l’un d’entre eux du nom de Mika, âgé de seulement 16 ans et domicilié à Ambalavao Isotry. Celui-ci a été pris en flagrant délit avec le sac volé de la victime.
Pour acheter une ou deux cigarettes
Ce genre de pratique est courant dans la ville d’Antananarivo. Ceux qui côtoient tous les jours certains quartiers de la capitale y sont habitués à la longue, mais voilà que les lieux de prédilection de ces voleurs s’élargissent de plus en plus : cela va des arrêts de bus aux divers marchés publics, etc. Durant l’enquête effectuée par la police, ce jeune délinquant avait avoué pratiquer le vol à la tire depuis belle lurette. Leur technique est la suivante : ils sont toujours au nombre de trois, et pour commencer ils choisissent une personne au hasard susceptible de se faire voler, puis ils commencent par suivre la personne. Ce n’est que lorsque celle-ci arrive dans une ruelle ou même un lieu désert qu’ils agissent. Dans d’autres cas similaires, les magasins préviennent directement leur clientèle, à l’aide de quelques affiches. Mais les pickpockets n’hésitent pas à déchirer les sacs afin d’y voler leur portefeuille ou tout autre objet de valeur. Par ailleurs, Mika a également avoué être dans l’obligation de voler les autres du fait de ne pas avoir assez d’argent pour jouer aux jeux vidéos ou pour acheter une ou deux cigarettes. La pauvreté ! Voilà ce qu’ils vous répondront pour expliquer leur délit. Mais la loi ne regarde pourtant pas au-delà des actes. L’affaire a donc été portée devant le ministère public ce vendredi 15 juillet 2016.
Athanase M.