Behoririka – Un bus bloque la circulation
Un bus de la ligne 105 a complètement bloqué la circulation devant le magro Behoririka, hier 22 juillet 2016 en fin d’après-midi. En effet, le chauffeur de ce bus avait été arrêté par un policier de la route quelques minutes plus tôt et s’est vu retirer ses papiers de voiture ensuite. Généralement, cette situation n’est pas nouvelle pour les chauffeurs de transport en commun : les policiers se montrent particulièrement sévères face aux infractions qu’ils commettent. Dans ce genre de situation, les chauffeurs poursuivent leur trajet et prennent le temps, plus tard, pour négocier avec les policiers afin de reprendre les papiers du véhicule. Pourtant, cette fois-ci, le chauffeur de ce bus arrêté devant le magro a été plus que furieux de la décision prise par le policier de la route et s’est donc garé au beau milieu de la route jusqu’à ce que le policier lui rende ses papiers. Les passagers du véhicule, apparemment d’accord avec le chauffeur, sont restés tranquillement dans l’autobus pendant que les témoins oculaires se faisaient de plus en plus nombreux.
Les embouteillages persistent
Par ailleurs, l’embouteillage s’était peu à peu formé sur cette partie de la ville ; les autres usagers de la route étaient indignés par la situation. Les autres voitures étaient restées bloquer derrière le bus de transport en commun durant des heures et étaient incapables de passer du fait de la position du véhicule sur la route. Or, les policiers n’étaient plus sur les lieux et ce sont donc les autres qui devaient subir la colère du chauffeur et de ses passagers. Ledit chauffeur a effectivement mal choisi le lieu pour manifester sa révolte contre la soi-disant injustice des policiers de la route. Cette route qui relie Antanimena et Soarano connaît depuis un certain temps un blocage suite à une réhabilitation qui n’est pas prête de se terminer. La route devient notamment étroite, et les embouteillages persistent tout au long de la journée. Ce qui accentue déjà la mauvaise humeur des usagers de cette partie de la ville. En tout cas, le chauffeur refusait pertinemment de bouger et tous les moyens sont bons pour se révolter contre les forces de l’ordre en ce moment.
Athanase M.