Malgré les points de vue  divergents  des acteurs politiques, les malgaches ont la même perception sur les îles éparses, d’où la réunion de samedi dernier pour rassembler les différentes associations luttant pour cette même cause et ayant vu la participation massive de personnalités. Pour Lanto Rakotomanga, députée de Madagascar, élue dans le IIème arrondissement de la Capitale, le ton doit être maintenu : « Il ne faut plus demander ni négocier, il faut tout simplement les récupérer car elles nous appartiennent ». Ainsi, ceux qui étaient présents à cette rencontre ont demandé simplement mais strictement l’application de la résolution des Nations Unies du 12 décembre 1979. D’autant que ces petites îles situées autour de notre pays, renferment des richesses précieuses. Selon les estimations des recherches déjà effectuées, les îles éparses abritent une richesse de plus de 300 milliards de dollars. Juan de Nova, la plus proche de Madagascar, possède 6 à 12 milliards de baril de pétrole et 3 à 5 milliards m3 de gaz. C’est aussi le cas pour les îles Europa, Bassas de India, et les îles Glorieuses.

Avec leur exploitation, Madagascar pourrait garantir le développement dans de nombreux domaines et n’a vraiment pas besoin d’aides extérieures pour construire des routes, des écoles, des hôpitaux, et entre autres, des barrages hydroélectriques, et pouvoir se permettre de former sa population.

R.V.