Le Conseil national pour l’organisation des élections KMF/CNOE a précisé que les Malgaches ne s’intéressent plus aux  prochaines élections que le régime doit organiser. Cette attitude est due à la déception populaire face aux piètres prestations des dirigeants. Les résultats de développement obtenus ne reflètent qu’une infime partie des promesses des dirigeants durant les élections. Cette situation démontre que les élus avaient manipulé les électeurs pour pouvoir obtenir  le pouvoir. Cette vision du KMF/CNOE est justifiée par ses systématiques descente et récolte d’informations auprès de la population locale à travers toute l’île.  Les politiciens de l’opposition, regroupés au sein de la plate-forme « Mitsangana ry Malagasy » rejoint cette position du  KMF/CNOE en réclamant le départ anticipé des actuels dirigeants. En effet, les résultats miraculeux des élections organisées par ce régime ont tous donné des victoires écrasantes au profit du parti d’Etat. Cela décourage les autres partis à participer dans les élections censées être démocratiques mais déjà biaisées pour la victoire des candidats du Hvm.

Multiplication des foyers de tension

Chez la population, l’écart de confiance entre les électeurs et les dirigeants ne cesse de se creuser. Cela se manifeste par la multiplication des foyers de tension qui réclament plus de résultats palpables qui ont des répercussions directes  sur le niveau de vie des malgaches. Au lieu de se concentrer sur les problèmes sociaux, les dirigeants priorisent des projets sur le long terme qui ne seront même pas réalisés avant la fin du mandat du chef de l’Etat. Pourtant, l’unique moyen pour le peuple de s’exprimer reste les élections puisque le régime a déjà verrouillé toutes les autres voies. A Madagascar, les réunions politiques et manifestations populaires sont interdites et la liberté d’expression dans les médias est strictement menacée par le nouveau code de la communication qui a été modifié par les dirigeants.

Dom