L’association Hafari Malagasy, à travers son président Jean Nirina Rafanomezantsoa, a fait savoir hier qu’elle avait déposé une plainte contre le député Naivo Raholdina. Les motifs de cette plainte sont notamment « diffamation à l’encontre du président de l’association et menace ». A se demander où ce denier est allé pêcher des choses pareilles. On se rappelle en effet les scandales d’escroquerie que l’association Hafari Malagasy, toujours à travers son président, a tentée de faire. Célèbre dans l’appropriation de bien d’autrui, dans le foncier notamment, l’association Hafari malagasy en a fait jaser plus d’un et même ses propres membres. Dans nos archives, l’on se rappelle des gens qui ont « réuni leurs forces pour dénoncer l’abus perpétré par le président de cette association, depuis que celui-ci s’est engagé dans la prise en charge de l’enregistrement des propriétés au nom des membres de l’association. Jean Nirina Rafanomezantsoa aurait demandé plusieurs sommes d’argent aux adhérents avant que ces derniers puissent s’approprier du terrain. Les victimes ont ainsi tenu des tractations appelant ce responsable à honorer ses promesses, avant que les choses s’enveniment. D’après les calculs simples de ces personnes, Jean Nirina Rafanomezantsoa aurait soutiré environ 2 100 000 Ariary à chaque membre, sous prétexte de pouvoir accélérer les procédures, ou bien pour construire des bureaux, acheter des transports en commun, etc. ».

De quoi se plaint-il ?

Ainsi, le député Naivo Raholdina, connu pour être le défenseur des faibles dans le domaine du foncier, s’est depuis longtemps levé contre les activités du président de l’association Hafari malagasy. Les deux hommes se sont déclarés la guerre depuis bien longtemps à voir les évènements, cela n’est pas prêt de cesser. Interrogé sur cette soi-disant plainte, le député Mapar élu dans le cinquième arrondissement a déclaré ne rien savoir et n’avoir reçu aucune notification à ce propos. Or, Jean Nirina Rafanomezantsoa a déjà été convoqué par les gendarmes concernant cette même plainte. On assiste réellement à ce que cet adage dit « c’est le soûl qui appelle la police », « c’est l’hôpital qui se moque de la charité ». Après ses escroqueries et les nombreuses contestations et dénonciation dont il a fait objet, ce dernier s’attaque à Naivo Raholdina, de surcroît un représentant élu du peuple, pour « diffamations et menaces ». A croire que le président de cette association se croit blanc comme neige. En effet, si la plainte va jusqu’au procès, les actions de celui-ci seront mis à nue devant toute la population. Ce qui n’est pas encore le cas aujourd’hui, alors de quoi se plaint-il ? En tout cas, c’est une affaire à suivre de près et qui promet des rebondissements palpitants.

Régis Kabary