Coi – Le financement pour Madagascar est disponible
En visite officielle à Madagascar à l’occasion de la réunion sur un projet concernant « le Développement du Genre », en collaboration avec le ministère de la population, de la protection sociale et de la promotion de la femme (Mppspf), Hamada Mardi Boléro, nouveau secrétaire général de la commission de l’océan Indien (Coi), a été reçu par le chef de l’Etat à Iavoloha. Les discussions se sont focalisées sur la « continuité des projets de la Coi, entre autres, la sécurité alimentaire, la coopération régionale avec tous les pays ». Ils ont également abordé les questions relatives à la stabilité de la région.
Le projet de transformer la Grande Ile en grenier de l’océan Indien est déjà en cours de réalisation. Selon Hamada Madi Boléro, les financements pour ce projet d’envergure régionale est déjà disponible. La dernière étape avant la réalisation reste l’élaboration des accords de partenariat avec l’Etat malgache.
Malgré sa pauvreté extrême, la Grande Ile reste l’unique choix pour accueillir le projet de production agricole à grande échelle pour alimenter les populations des îles regroupées au sein de la Coi. Madagascar possède plusieurs millions de terres cultivables, mais qui requièrent d’énormes financements pour la mise en place d’infrastructures d’exploitations.
Ce projet risque également de se heurter à la résistance du peuple puisque vu la pratique actuelle du régime, des procédures de confiscation de terres risquent d’être adoptées. Ces derniers temps, plusieurs hectares de rizicoles auraient déjà été confisquées par les autorités compétentes avec comme objectif que la population n’arrive pas à comprendre. Plusieurs motifs tels que la construction de nouvelles routes, de ponts, ainsi que des projets d’exploitations minières ont été avancés pour accaparer les terres des paysans.
Dans une autre vision, transformer Madagascar en grenier de la Coi nécessite l’intervention des opérateurs étrangers dans le domaine de l’agriculture industrielle à très grande échelle. Pourtant, les Malgaches restent très jaloux à la protection de leurs terres ancestrales et refusent toujours de donner une partie de sa « patrie » pour être exploitée aux bénéfices des étrangers. Le cas de Soamahamanina, en est un exemple concret de cette culture protectionniste du peuple malgache.
Dom