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Mercredi 04 Décembre 2024

ombre

Des priorités à tire-larigot

Pimpon, pimpon… le cortège présidentiel passe. Autre pimpon, pimpon, comme dans toutes les grandes villes du monde, ce sont les pompiers ou une ambulance, normal aussi. Tiens le long des quais qui longent le canal du côté du Cenam à Andavamamba, un pick-up des forces de l’ordre à contrecourant de la circulation, tolérable, ils ont sans doute une urgence indispensable pour assurer la sécurité publique. Oh, surprise ! A quelques minutes derrière une limousine emprunte le même parcours à contresens, une 4X4 avec un homme en uniforme le torse penché à l’extérieur tente de lui ouvrir la voie en s’égosillant à sortir des sons stridents d’un sifflet en plastoc. C’est sûrement un ministre tapi derrière les vitres noires. Au rond-point d’Andravohangy-Ambony, un camion de transport de fonds grille le sens giratoire brûlant la politesse aux files de voitures bloquées dans les embouteillages, sous l’œil débonnaire ou complice de deux flics en faction. Normal dans la société telle qu’elle fonctionne, le fric a ses passe-droit, il règne en maître avec ou sans l’assistance de la corruption. 
Un peu partout les chars à traction animale ou humaine prennent des raccourcis sans souci ni des sens obligatoires ou interdits, ni des agents de circulation qui ferment les yeux. Après tout eux n’ont peut-être pas l’argument de l’argent, mais que ne souffrent-ils sous le poids des fardeaux qu’ils tirent ou qu’ils poussent. Ils s’autorisent le droit de prendre aussi leurs aises, et qui aurait à y redire, ou qui se le permettrait ou l’oserait ?
Toutes ces scènes donnent le sentiment que l’on fonctionne au sein d’une anarchie, mais attention au raccourci, ici comme on adapte les choses en contradiction, l’anarchie s’organise et sauve ce qu’on peut, et qui peut sauve la face. La face c’est quoi quand on a perdu le sens ? Tous les faux-semblants prennent de la valeur. Il suffit de compter les petites entreprises de taille intermédiaire qui ont la faveur des petits investisseurs. Que de maisons de coiffure et de manucure ou de massage. En disposant d’un peu moins de fonds pour démarrer on s’investit dans le commerce de la bouffe. Par contre quand on dispose d’une somme rondelette l’enseignement représente un bon créneau, de la maternelle jusqu’aux études supérieures les « clients » ne manquent pas. Les cliniques attirent aussi les investisseurs, mais en ce domaine il faut faire une réputation de sérieux et pouvoir répondre aux nécessités qu’exige le progrès technologique. Là il n’y a place au bluff.

Léon Razafitrimo

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