Femme, quand tu brilles…
On ne sait si la vie est injuste ou est-ce que chacun à sa destinée, en tout cas pour ceux qui militent pour la parité des sexes la nouvelle sortie par le magazine « Forbes » fera très certainement gonfler d’orgueil – à défaut de satisfaction d’être pareil – les féministes du monde entier. En effet, le magazine économique « Forbes » vient de sortir le classement des actrices les mieux payées et parmi elles, l’actrice la mieux payée entre juin 2012 et juin 2013 n’est autre qu’Angelina Jolie qui a empoché 33 millions de dollars. De quoi faire pâlir de jalousie tous les misogynes de la terre! Et comble de l’ironie pour cette performance financière de l’actrice qui, soit dit en passant, n’est pas mauvaise du tout,
ces revenus proviennent seulement de son prochain film, « Maléfique » un nouveau Disney, qui ne sortira en fait que dans un an, le 23 juillet 2014. Ah, si monsieur tout le monde pouvait s’offrir pareille rémunération, ce serait le nirvana pour tout le monde! Mais malheureusement on est tous loin d’être au top.
Dans la Grande île, la condition féminine est loin d’être mirobolante. Bien que des efforts aient été faits pour améliorer les conditions des femmes, c’est encore loin d’être gagné. Des études ont montré que dans l’île, encore 60% des femmes pensent qu’il est normal que les hommes battent leurs compagnes. Sidérant! On est encore loin, très très loin de la parité homme-femme! Avec ce topo là, qu’est-ce que ça serait si le cas d’Angelina Jolie venait à se réaliser dans la Grande île? On le sait, les hommes malagasy sont encore un tantinet macho sur les bords, ça pourrait bien être « pugilat party time » à tout bout de champ, jalousie oblige dans le couple!
Mais tout de même, la Grande île à tout de même des exceptions, à moins que ce ne soient des pionnières, en ce qui concerne l’égalité des sexes. On a bien une dame à la tête du GEM, en la personne de Joséphine Soanorondriaka Andriamamonjiarison n’est-ce pas? Une place importante qu’on pense généralement être réservée aux hommes, eh bien non.