La police nationale de Tamatave a réussi à neutraliser quatre bandits qui se trouvaient dans le dépôt, ce vendredi 22 juillet 2016. Ils opéraient quotidiennement et se faisaient également connaître en tant que voleurs à la tire. En effet, l’insécurité règne  dans la ville, et contrairement aux pratiques des voleurs de la capitale, ceux-ci agissent brutalement sans la moindre considération pour les personnes. D’ailleurs, le jeudi 21 juillet 2016 même, un voleur à la tire opérant dans le quartier d’Ambolomadinika avait été arrêté par les forces de l’ordre. Celui-ci était en possession d’un couteau qu’il utilisait pour menacer et attaquer ses victimes. La police de bazar-kely continue néanmoins l’opération de neutralisation de ces voleurs.

Guets-apens dans les ruelles

Ces malfaiteursi sont effectivement de plus en plus nombreux,  que chaque recoin de la ville en regorge. Il semblerait toutefois que les éléments des forces de l’ordre ne sont pas assez rigoureux dans la mesure où certains quartiers, voire même toute la ville, demeurent particulièrement dangereux de jour comme de nuit. C’est le cas précisément d’une ruelle de la partie Mangarivotra où les bandits attendent patiemment la venue d’un particulier. Ceux-ci demeurent dans cette zone dans la soirée, à partir de 20 heures jusqu’à 4 heures du matin. Nombreuses ont été leurs victimes, notamment celles habitant dans cette partie et qui doivent rentrer assez tard le soir. La population de Tamatave est sur ses gardes depuis un certain temps ; rares sont ceux qui osent s’aventurer tout seul dans les rues en pleine nuit. Ce qui n’empêche pourtant pas les autres véhiculés de profiter quand même de leur soirée ; même si la vigilance est toutefois de rigueur. En effet, la plupart des témoins qui ont pu échapper aux méfaits de ces bandits affirment que ces derniers sont souvent armés. A noter que les voleurs à la tire ne se limitent plus aux simples marchés publics, mais se mettent également aux guets- apens dans les nombreuses ruelles qui font la particularité de la ville. Sans parler bien entendu des diverses attaques des particuliers directement attaqués dans leurs foyers.

Athanase M.