Le Corps de  la Paix a organisé des séances de conseils, de sensibilisation, ainsi que des conférences, en faveur de 100  lycéennes. Ces jeunes filles sont issues de plusieurs Directions régionales de l’éducation nationale (DREN).  Depuis lundi 25 à aujourd’hui vendredi 29 juillet 2016, le Lycée Moderne d’Ampefiloha a été le théâtre de ces activités. « Ces élèves viennent des milieux ruraux. Les interventions qui se sont succédé étaient axées entre autres, sur la santé  des  adolescentes, le rôle et la place de la femme dans la société, l’hygiène et le bien-être, ainsi que la prévention contre les maladies les plus courantes, à l’instar du paludisme »,  indique Claudia Chantal Soloniaina, directrice de l’Enseignement secondaire, auprès du MEN.

Ce jeudi 28 juillet, quatrième jour de la semaine de sensibilisation, quatre femmes directrices au sein du MEN, ont effectué deux  heures de présentation. La directrice de l’Enseignement secondaire a développé le thème, «  La femme et l’apprentissage ».  Esthela Ralalanirina, directrice de l’office de l’éducation de masse et du civisme a, pour sa part, focalisé son intervention sur  les codes de conduite en milieu scolaire. En revanche, Fanja Hortensia Bakolonirina, directrice du Patrimoine foncier et des infrastructures, a traité le thème  intitulé, « La femme et sa place au sein de la communauté. C’est Voahirana Nirina Razafindrabe, directrice de l’Etude et des recherches pédagogiques qui a, de son côté, fait d’emblée la série de présentations avec le thème, «Devenir une femme de référence au sein de la famille et de la communauté, tout en évoluant dans la diversité ». Durant toutes ces journées, le mantra « Savoir, savoir-faire, savoir être, savoir vivre ensemble », a été transmis à toutes ces jeunes filles.

Le corps de la paix se veut être au chevet des jeunes. Au total, ce sont donc 21 volontaires, déployés  dans plusieurs régions, qui participent à ces activités. « La santé et l’éducation  s’inscrivent dans nos domaines d’intervention, d’où la tenue de cette semaine de sensibilisation», explique Rasheika  Robinson, originaire de la Caroline du Sud et volontaire du corps de la paix, depuis 2013. Elle est de surcroît présidente fondatrice de l’association « Tovovavy Mendrika ». Les responsables ont tenu à souligner que la femme est un acteur important dans la société. D’après les discours tenus, « elle a son rôle à jouer dans le développement, à titre d’exemple ». Par ailleurs, on a fait savoir que  l’organisation de cette semaine de sensibilisation est, pour les participantes, une opportunité pour faire des échanges sur  ce qu’elles vivent dans leurs régions respectives.

Recueillis par S.K.