« Quelque soit l’accord de l’Etat avec les partenaires techniques et financiers, il considère toujours les besoins de la population. Bien que la maîtrise des dépenses entre dans le programme du gouvernement malagasy avec le Fonds monétaire international dans la facilité de crédit élargie, le carburant et l’électricité figurent dans la liste des produits stratégiques qui ont des influences sur l’inflation ». Ces propos sont de Rodolphe Ramanantsoa, ministre de l’énergie lors de la conférence de presse organisée par le ministère des finances et du budget sur la facilité de crédit élargie hier à Antaninarenina. « Pour le mois d’août, il n’y aura pas d’augmentation du prix du carburant. Après l’ajustement de tarif au mois de juin, une révision à la hausse du prix de l’électricité n’est pas encore à l’horizon », rajoute-t-il.

Délestage

La subvention allouée à la Jirama pour cette année ne dépassera pas les 300 milliards d’Ariary. « Si le plan de redressement réussisse, d’ici trois ans, la société nationale de l’eau et de l’électricité n’aura plus besoin de subvention et aura une compte d’exploitation positive », dixit Rodolphe Ramanantsoa. « La subvention à l’endroit de la Jirama réduira de 50 milliards de dollars par an », dixit Gervais Rakotoarimanana, ministre des finances et du budget.

« Concernant le délestage, il est en grande partie lié à la vétusté des réseaux de distribution. Avec l’appui de la Banque mondiale, la Jirama est déjà en train d’améliorer ces réseaux de distribution », explique le ministre de l’énergie.

« A propos de Symbion power, le premier groupe sera rétablie d’ici une semaine. Lors de la première phase de démarrage de la société, elle devra utiliser le fuel-oil pour avoir un coût de production moindre. Symbion donnera alors le kwh à la Jirama à 14 cents, la société nationale de l’eau et de l’électricité vendra le kwh à 16 cents. Le coût de production moyen de la société est actuellement de 24 cents. A la deuxième phase, Symbion doit utiliser la source d’énergie produite sur place qui est l’huile lourde de Tsimiroro pour réduire encore son coût de production », conclut le ministre de l’énergie.

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