Depuis maintenant déjà trop longtemps, on voit le pays croulé sous les ordures et toutes sortes de déchets ménagers que la population engendre. C’est pour faire face à cela que l’atelier national pour le développement de la stratégie de l’amélioration du domaine de l’eau et de l’assainissement ; ayant commencé hier, au Louvre Antaninarenina. Cette rencontre a vu la participation de PSI Madagascar et du ministère de l’Eau, de l’assainissement et de l’hygiène. Ces deux participants étant des acteurs importants dans ce secteur. PSI / Madagascar a été fondé en 1998 pour aider les personnes à faible revenu vulnérables et avoir accès à des produits de santé essentiels, les services et l’information. Depuis lors, ses activités se sont élargies pour inclure des programmes de survie de l’enfant, le paludisme, la santé reproductive et le VIH. C’est maintenant dans le domaine de l’assainissement que cet organisme international veut désormais apporter son aide. L’atelier va ainsi durer 2 jours. Le premier jour, un débat s’est polarisé autour des techniques en matière d’assainissement et d’hygiène. Pour aujourd’hui, l’objet consistera à dégager toutes les stratégies à adopter pour atteindre les objectifs fixés, aussi bien au niveau de l’assainissement que de l’hygiène. Parmi les premières préoccupations figurent les eaux usées, les ordures, etc. Par ailleurs, un projet de recyclage des déchets est prévu dans cette stratégie. Cette idée devrait, d’une part, aider à réduire les déchets rejetés dans la nature qui polluent l’environnement. Et d’autre part, créer des opportunités et des emplois pour la population qui devraient en être les premiers bénéficiaires.

Rien que pour Antananarivo, les déchets s’élèvent  jusqu’à 1200 tonnes par jour. D’après le secrétaire général dudit ministère, Rasoanandrasana Joséphine Angèle, il y aura des activités qui viseront à récolter les fonds nécessaires afin de pouvoir entamer les projets immédiatement. Toujours d’après elle, les mesures prises durant cet atelier seront portées à la connaissance des bailleurs de fonds et des autorités. Entre autres, il faut savoir que la diarrhée est la deuxième cause de la mortalité infantile à Madagascar. En d’autres termes, les problèmes d’hygiène et l’assainissement sont prépondérants dans le pays. Pourtant, la diarrhée peut être facilement évitée. Madagascar est également frappé d’une malnutrition  endémique. Et les autorités responsables espèrent que cette stratégie aura des impacts positifs dans ce domaine. Par ailleurs, l’USAID a déclaré qu’elle soutient cette initiative, et est prête à apporter son appui aux acteurs. En effet, l’eau potable aidera énormément à diminuer les cas de diarrhée chez les enfants. En outre, l’accès à l’ eau potable est une priorité pour ce qui est des régions Sud de l’île.

Seheno Kely