Affaire Alain Ramaroson – Enquête au fond pour lundi prochain !
Le président du parti Masters sera de nouveau présenté devant les Juges ce lundi 8 août 2016 pour enquête au fond. Suite à une plainte déposée par l’un de ses membres de famille, Alain Ramaroson est incarcéré depuis mercredi dernier pour faux et usage de faux après avoir comparu devant le Doyen des juges. Selon certaines sources, il s’agit d’un litige foncier entre ce dernier et son frère André Ramaroson ainsi que les enfants de l’autre frère Gaston, déjà décédé. L’ancien conseiller supérieur de la transition aurait vendu en 2009 le célèbre terrain de football d’Andoharanofotsy, appelé « Kianja Ramaroson », à un opérateur économique et à l’Eglise Orthodoxe, et ce, à l’insu des autres héritiers. Ce terrain a une superficie d’un hectare et bien sûr, le quartier qui se trouve dans la périphérie sud de la Capitale, est très prisé par les nouveaux riches. Mais selon d’autres sources, cette parcelle appartient uniquement au président du parti Masters et par conséquent, il n’avait nullement besoin d’une quelconque lettre de procuration pour vendre son bien.
Deuxième passage
En tout cas, les enfants de Gaston ainsi que de Roland Ramaroson, se sont sentis lésés dans cette affaire et ont porté l’affaire devant la Justice, ce qui a abouti à la mise sous mandat de dépôt de l’homme politique cette semaine.
Son deuxième passage devant les juges pour enquête au fond ce lundi 8 août prochain pourra ainsi déterminer le vrai du faux dans cette affaire mais une chose est sûre, ses partisans ne manqueront pas l’occasion pour venir le soutenir. Il faut dire que la nouvelle de l’incarcération d’Alain Ramaroson a fait l’effet d’une bombe dans le milieu politique d’autant que plus tard, on sait que l’homme de 62 ans ne bénéficie d’aucune mesure de clémence et de faveur à la prison d’Antanimora. Apparemment, l’ancien président de la commission de la défense du conseil supérieur de la transition partagerait la chambre carcérale avec de nombreux détenus et vit le quotidien d’une prison qu’on connaît plus surpeuplée que jamais. En tout cas, il est maintenant sûr que l’affaire n’a rien de politique mais plutôt familiale. Ce qui n’empêche pas les militants du Masters d’espérer une liberté provisoire à l’issue de l’enquête au fond.
J.L.R