Nationalisme – La haine contre les opérateurs étrangers monte en flèche !
Compte tenu de l’importance primordiale accordée par les dirigeants à la communauté internationale, une tendance nationaliste extrémiste commence à se développer à Madagascar. En effet, le matraquage exagéré de l’organisation de l’accueil du sommet de la francophonie n’a fait qu’accoucher la francophobie. A part ceux qui jouissent des avantages considérables offerts par le financement alloué à l’organisation du cet événement prévu en novembre prochain, l’opinion publique est contre l’accueil de cet évènement. Pour les Malgaches, ce n’est ni une priorité ni une nécessité d’accueillir ce sommet, vu que Madagascar est à un doigt de tomber dans une crise socio-politique grave à cause la pauvreté extrême et la mauvaise gestion du pays. Les nationalistes rappellent certains actes de la France pour persuader la population de « haïr » la francophonie. L’impuissance des dirigeants malgaches face à l’affaire des îles éparses, la difficulté pour la demande de Visa Schengen, ainsi que l’ingérence de la France dans plusieurs affaires internes de Madagascar ont été utilisés comme sujet de motifs de persuasion pour semer la francophobie.
La France n’est pas seulement l’unique victime de la tendance anti-étrangère mais les Chinois en connaissent également une expérience amère. L’opinion antichinoise est née suite à l’octroi non transparent des terres exploitables à ces asiatiques. C’est le cas de Soamahamanina, ainsi que plusieurs exploitations minières et de pierres précieuses. L’opinion protectionniste des malgaches pense que l’Etat brade les terres des ancêtres aux chinois alors que ces exploitations n’ont quasiment aucune répercussion sur l’amélioration du niveau de vie des ménages.
Enfin, l’opinion publique de la capitale recommence également à tourner le dos contre les « karana ». Ce divorce d’avec la communauté indopakistanaise a été provoqué par la décision de la Commune urbaine d’Antananarivo à vendre la gestion exclusive des parkings des quartiers du centre-ville à une entreprise privée qui serait la filiale d’un groupe appartenant à un indopakistanais. En somme, les décisions prises par les dirigeants y sont pour quelque chose.
Dom