Behoririka : Démolition de 25 cages en bois
Tolérance zéro. Un nouveau slogan prôné par la commune urbaine d’Antananarivo pour assainir la capitale. Hier, des éléments de la commune urbaine d’Antananarivo accompagné de quelques membres de force de l’ordre ont descendu à Behoririka pour démolir quelques 25 cages en bois bâtis aux alentours du lac. « Il s’agit des cages en bois construits par les marchands même lors de l’opération d’assainissement des marchands ambulants il y a quelques années. Mais actuellement, les cages ne servent plus de lieux de commerce. Les propriétaires les ont vendus à des particuliers et actuellement utiliser à d’autre fin » a expliqué Jocelin Razafimahefa, un responsable au sein de la commune urbaine d’Antananarivo.
Selon les informations, ces cages en bois sont actuellement devenues des lieux de refuge des malfaiteurs. « Ce sont notamment les piques pockets qui viennent de faire leur activité malsaine dans le centre ville ou encore auprès des boutiques des centres commerciaux des appartenant à des chinois qui cherchent à s’enfuir ici » souligne une commerçante à Behoririka. Certains de ces cages servent également de salle pour les jeux de cartes ou encore les baby foots outre son utilisation comme chambre de passe. Les indiscrétions sur place ont également permis de savoir que des fumeurs de cannabis s’y installent librement pour effectuer leur méfait. A noter que la plupart des marchands qui tiennent commerce aux alentours des lieux sont d’avis favorable avec la commune urbaine d’Antananarivo sur cette opération d’assainissement.
Pas de sommation
Les autres cages en bois situé aux alentours de Behoririka mais servent de commerce font également l’objet d’une démolition. Une lettre de sommation est déjà envoyée auprès des propriétaires pour que ces derniers effectuent eux-mêmes la démolition et ce, jusqu’à lundi qui vient. « Si les maisons sont encore aperçus ici jusqu’à ce délai, nous allons nous-mêmes prendre en main l’affaire » avertis un responsable au sein de la municipalité. Par ailleurs, la démolition d’hier matin n’a fait l’objet d’aucune sommation. Selon les explications, des mesures d’urgence s’imposent face à des irrégularités. De même, les responsables au sein de la commune urbaine d’Antananarivo restent exigeant sur la prolifération des cages en bois notamment dans le centre ville. L’espacement libre, sur lequel a eu lieu la démolition servira ainsi à compter de ce jour de parking.