Affaire Alain Ramaroson – Le Pg entre en scène !
Le Procureur Général a tenu une conférence de presse relative à l’affaire qui a conduit le président du parti politique Masters en prison. Apparemment, l’enquête au fond qui aurait dû se dérouler hier n’a pas eu lieu mais d’autres sources avancent sa tenue tôt dans la matinée. En tout cas, Alain Ramaroson reste en prison.
Le Procureur Général a expliqué à la presse hier que si le document désignant que seule la deuxième femme du père Ramaroson s’avère authentique – il a de très forte chance que c’est bien le cas –, Alain Ramaroson n’aurait donc besoin de personnes pour vendre ses biens. Ainsi, l’accusation venant des enfants de feu Gaston Ramaroson se trouverait totalement infondée. Rappelons d’abord que depuis mercredi dernier, l’ancien conseiller supérieur de la transition se trouve derrière les barreaux à la prison centrale d’Antanimora suite à la plainte de quelques membres de sa famille. Il s’agit effectivement de la vente en 2009 du célèbre terrain de football d’Andoharanofotsy, appelé « Kianja Ramaroson », à un opérateur économique et à l’Eglise Orthodoxe. Avec ce testament laissé par le père Ramaroson désignant la mère d’Alain Ramaroson comme seule et unique héritière de ses biens, le président du parti Masters n’avait nullement besoin d’une quelconque lettre de procuration pour vendre son bien.
Mesure de clémence
Son deuxième passage devant les juges pour enquête au fond aurait dû se tenir hier lundi 8 août prochain mais les journalistes ne l’ont pas vu du Tribunal d’Anosy. Selon certaines sources, la comparution se serait tenue très tôt dans la matinée, justement afin d’éviter une trop grande publicité sur une affaire qui a pris une nouvelle tournure. En tout cas, beaucoup ont espéré que ce deuxième passage aurait pu permettre de déterminer le vrai du faux dans cette affaire. Il faut dire que la nouvelle de l’incarcération d’Alain Ramaroson a fait l’effet d’une bombe dans le milieu politique d’autant que plus tard, on sait que l’homme de 62 ans ne bénéficie d’aucune mesure de clémence et de faveur à la prison d’Antanimora. Apparemment, l’ancien président de la commission de la défense du conseil supérieur de la transition partagerait la chambre carcérale avec de nombreux détenus et vit le quotidien d’une prison qu’on connaît plus surpeuplée que jamais. En tout cas, le renvoi de l’affaire à une autre date prolongera son séjour en prison.
J.L.R