La promotion de la filière girofle sera au cœur d’un atelier qui se tiendra le vendredi 19 août 2016 à Farafangana. Environ 30 000 agriculteurs vivent de sa culture mais le secteur fait face à de nombreux problèmes dont le changement climatique et le vieillissement des plantations.

Originaire d’Asie, le giroflier est un arbre qui valait plus cher que l’or en Europe au 17 ème siècle. Actuellement, Madagascar est le deuxième exportateur de girofle après l’Indonésie, d’où la saison s’étend du mois de septembre au mois de mars. Les petits agriculteurs sont les principaux producteurs et les grandes plantations se trouvent surtout dans la côte Est. Ces dernières années, les groupements de producteurs ont fait des efforts pour améliorer leur qualité. Sa production est repartie dans presque toutes les régions de l’Est, du Sud-est et du nord-est, notamment dans la région d’Analanjirofo qui est connue comme l’une des premiers producteurs avec environ 7 000 tonnes par an sur une superficie de 80 000 ha. Deux produits sont issus des girofliers à savoir « le clou » ou les boutons floraux utilisés pour aromatiser les confiseries, et l’huile essentielle extraite par distillation à partir des feuilles et des griffes.
Cependant, son exportation rencontre un problème majeur qui a fait sombrer rapidement sa compétitivité. Cela se traduit par la baisse de la qualité du produit et le vieillissement des plantations dans ces régions. Evidemment, il y a menace sur l’exportation et réduction des bénéfices que pourront gagner les agriculteurs. D’où l’atelier sur la promotion du girofle qui se tiendra le vendredi 19 août 2016 à Farafangana. A coup sûr, la demande qui devient de plus en plus exigeante du marché international sera examinée à la loupe et on sait qu’un dossier d’indication géographique par rapport à la production locale sera établi. Cet indicateur sera surtout utilisé afin de résoudre les problèmes climatiques par rapport au développement de la filière.

Anna Ra.