Route de Soarano – Le ministre des travaux publics sur terrain
Plusieurs mois après le début des travaux pour l’élargissement de la chaussée située à Soarano en plein centre-ville, depuis janvier plus exactement, le projet semble ne pas avancer comme il se doit. Or, les travaux entrepris depuis 7 mois donc ne font que ralentir voire paralyser la circulation en ville, surtout dans les heures de pointe. Alors que le but visé par l’élargissement concerne exactement l’allègement du trafic urbain et la suppression des embouteillages dans la capitale. Ainsi, le ministre des travaux publics Eric Razafimandimby a effectué une descente sur place hier pour constater de par lui-même la situation mais aussi pour discuter avec l’entreprise chinoise chargée des travaux. En résumé, il s’agit de l’élargissement de cette chaussée pour qu’il y ait 4 voies de circulation, soit deux voies de double sens. La longueur de la chaussée devrait atteindre les 600 mètres, à partir du marché Pochard jusqu’à l’intersection qui mène vers Antanimena. Lors de sa descente sur les lieux, le ministre s’est entretenu avec le responsable de la société China Geo-engineering Corporation (Cgt) sur la réalisation des travaux ainsi que les délais dans lesquels ils doivent être achevés. Ainsi, le ministre des travaux publics a donné un Dead-line de trois mois pour les entrepreneurs afin que ces derniers achèvent complètement leur tache.
Question d’avenir
L’élargissement de cette parcelle de route implique l’allègement de la circulation urbaine dans son ensemble. Jusqu’à ce jour, 35 à 40 % des travaux ont été achevés selon le ministre, tout en soulignant qu’il y a des contraintes dont les résolutions ne dépendent pas uniquement d’eux. C’est par exemple le cas de la négociation avec les marchands de Pochard qui jusqu’à maintenant n’ont pas accepté la démolition du mur de leur coté. Pourtant, le décret d’expropriation pour cause d’utilité publique est déjà sorti. En ce qui concerne le budget alloué à l’élargissement de cette parcelle, il s’élève à 4 milliards d’Ariary selon toujours le ministre et le budget provient du Fer ou Fond d’entretien routier. Actuellement, 5 autres zones dans la capitale sont prises en charge par le ministère des travaux publics mis à part les routes dans les régions comme dans la région Sofia. Mais la question d’avenir reste surtout celle concernant l’autoroute prévue ralliée la capitale de Madagascar à Tamatave, la capitale économique de l’ile. D’après le ministre, des ingénieurs chinois sont déjà dans nos murs pour étudier la faisabilité de ce projet mais aussi tout ce qui touche à sa réalisation. Le gouvernement malgache mais surtout le ministère des travaux publics est fin prêt pour mener à bien ce projet, qui est au-delà de ça une vrai question d’avenir.
Ny Aina Rahaga