Une voiture Hyundai ix35 a subi un grave accident de la route, hier de bon matin, sur la route digue. L’incident a provoqué tout un embouteillage pour les automobilistes venant de l’Ouest d’Antananarivo. Cette voiture avait fait un tonneau à cause d’un excès de vitesse et a atterri sur le toit d’une voiture qui se trouvait au bord de la route. Seul le chauffeur du véhicule avait été grièvement blessé et a été directement emmené à l’hôpital. Par ailleurs, il a été aperçu après l’accident que les roues du véhicule s’étaient détachées du train avant. Il est possible que cela soit la cause principale de cette catastrophe dans la mesure où la perte de roues arrive fréquemment chez tout propriétaire de véhicule. Cela est généralement dû à un mauvais assemblage, à un roulement mal ajusté ou mal lubrifié ou peut également être le résultat d’un programme d’entretien ou d’une ronde d’inspection inadéquate.

Jugées inaptes à circuler

Au Canada à Ontario, un camionneur avait déjà été condamné à trois ans de prison ainsi qu’une interdiction de conduire pendant cinq ans pour un accident mortel survenu en décembre 2011. En effet, une série de roues double s’était détachée de son camion sur la route et le chauffeur avait bien entendu avoué sa culpabilité. Il s’agissait, d’après le tribunal, d’une négligence criminelle qui avait causé la mort d’une personne. Des cas de détachement de roues comme celui qui est survenu à la route digue hier se produisent presque aussi souvent à Madagascar. Il est inimaginable de penser que toutes les voitures de la capitale ne sont pas correctement ajustées ou ne subissent pas la visite quotidienne imposée par l’Etat. La hausse des droits à payer pour effectuer les contrôles techniques auprès des centres de sécurité routière pourtant, avait laissé un arrière goût aux automobilistes. Le prix à payer est effectivement passé de 19 000 ariary depuis le 23 février 2012, s’il n’était élevé qu’à 10 000 ariary auparavant. Tout le monde ne peut pourtant pas se payer le luxe de débourser cette somme tous les ans pour les véhicules de plus de cinq ans, ou tous les quatre mois pour les véhicules de transport public, ou tous les six mois pour les ceux des transports de marchandises. Et il n’y a pas que les 4×4 ou autres véhicules de grande marque qui circulent à Madagascar. A rappeler qu’en 2008, 1 412 voitures avaient été jugées inaptes à circuler dans la ville.

Athanase M.