Bateaux de croisière et de paquebot – Suppression du droit de visa
Plus d’un millier de passagers se trouvant dans les bateaux de croisière ou paquebot sont les clients de grands groupes et pavillons de renommée internationale comme Costa Croisière, Indian Ocean, Signature Emirates, Ocean Princess, Seven Seas Voyager et Sylver Claud. Ils sont donc importants et considérés comme clients potentiels pour la filière artisanat local, notamment les produits mis sur les étals des boutiques de nos ports. Ainsi, le ministre du tourisme, Roland Ratsiraka a récemment pris la décision de supprimer le droit de visa pour les passagers des bateaux de croisière et paquebots entrant dans notre pays. Evidemment, cette mesure va dans le sens de la promotion du secteur artisanat et beaucoup espèrent que les ports de Toamasina, de Nosy Be, d’Antsiranana et celui d’Ehoala à Taolagnaro vont connaître une effervescence particulière. Durant la période de croisière qui s’étale du mois de novembre au mois de février, une commission d’accueil « croisière » a été mise en place et composée de différentes entités dont les préfectures, les mairies, les directions régionales des ministères concernés, les offices régionaux de tourisme, les associations des guides, les associations des artisans, les parcs et sites touristiques, les prestataires touristiques dont les tours opérateurs. Ainsi, c’est un branle-bas général pour toutes les institutions concernées par le développement du tourisme et de l’artisanat dans ces localités et évidemment, ce sont les artisans locaux qui vont bénéficier en premier des mannes financières apportées par ces passagers. En effet, ces derniers ne vont plus hésiter à descendre sur la terre ferme et à visiter les parcs nationaux puisque le visa d’entrée a été supprimé. Et pour satisfaire donc les clients, les tours opérateurs sont incités à communiquer d’avance le planning annuel des croisières afin que les Offices régionales puissent se préparer et se chargeront par la suite d’informer toutes les entités concernées. Par ailleurs, les guides et les transporteurs bénéficieront d’une sensibilisation en matière d’éthique mais aussi en termes de respect du cahier de charge répondant aux besoins des croisiéristes.
R.V.