Escroquerie – Un professionnel pris sur le fait
Un escroc a été arrêté par les agents du commissariat central de police de Tsaralalàna, le lundi 15 août 2016. Il s’agissait d’un homme d’un certain âge qui avait réussi, il y a deux années de cela, à manipuler un magasin de téléphones et accessoires à Tsaralalàna. A ce moment-là, le bandit a acheté une tablette à l’aide d’un chèque. Celui-ci avait usé d’une fausse carte d’identité nationale pour effectuer l’achat et les soupçons n’avaient pas été fondés sur le coup. D’après les informations recueillies auprès d’un responsable dans ledit magasin, le bandit était encore revenu lundi dernier dans le but d’accomplir une fois de plus ses manœuvres frauduleuses. En deux ans, le magasin avait élargi sa production et se situe actuellement à Analakely ; ce que l’escroc savait très bien. Ainsi, celui-ci est revenu ce jour-là, pensant que personne n’allait revoir en lui l’auteur de l’escroquerie d’il y a deux années passées.
Fausses cartes d’identité nationale
Cette fois-ci il avait effectué deux allers-retours dans le magasin, dans le but de voler un vélo estimé à 4 500 000 Fmg. Son premier passage avait toutefois intrigué le responsable du magasin. Et lorsque le bandit est revenu pour la seconde fois, il se croyait être plus malin que les autres en entrant dans le magasin vêtu d’une autre manière et portant des lunettes. Néanmoins, le responsable avait directement prévenu le gendarme qui est chargé de la sécurité du magasin et l’escroc a été neutralisé sur le champ. Il se trouve actuellement entre les mains des agents du commissariat Central de police de Tsaralalàna qui se chargent de mener l’enquête. Lors de la fouille effectuée par ces agents de police, il a été découvert que le bandit avait en sa possession de nombreuses fausses cartes d’identité nationale malgache, en plus de plusieurs chèques volés qu’il utilisait pour payer les marchandises. Il a également été porté à la connaissance des agents de police que ce malfaiteur était déjà un professionnel dans le sens où ce magasin n’était pas sa première victime et qu’il avait déjà prévu de nombreux faux papiers pour accomplir ses méfaits. D’ailleurs, revenir sur les lieux du crime comme il l’avait fait était un grand risque à prendre. Cela montre une grande confiance en ses compétences en tant qu’escroc. Heureusement que le responsable du magasin avait l’œil sinon les forces de l’ordre auraient eu du mal à lui mettre la main dessus.
Athanase