Selon les données statistiques de l’Instat, la part des véhicules neufs nouvellement immatriculés à Antananarivo au deuxième trimestre de cette année a augmenté de 2,1 points et représente 59 % des voitures roulant sur les chaussées de la Capitale. Evidemment, le marché des véhicules d’occasion a baissé de 1,6 point pour le même laps de temps. Ainsi, les acheteurs préfèrent acquérir de nouveaux bolides qui sortent des concessionnaires que de s’aventurer avec les voitures de seconde ou même de troisième main. A cette allure, le parc automobile d’Antananarivo et de ses environs va être complètement renouvelé d’ici une dizaine d’années et c’est tant mieux pour les habitants puisque l’air sera moins pollué. Selon le constat de visu sur les rues de la Capitale, il y a de plus en plus de voitures de marque chinoise, sud-coréenne et japonaise mais il est vrai que les autres marques européennes ont encore une longue vie devant elles. Par contre, il y a moins de véhicules nouvellement immatriculés à Antananarivo durant le deuxième trimestre par rapport aux mois de janvier, février et mars de cette année : 3 700 contre 3 747 voitures, soit une diminution de 1,3 % en glissement trimestriel.

Et pour continuer sur les données statistiques de l’Instat, on sait aussi que les véhicules en mutation de province représentent 12,4 % des immatriculations, toujours pour la même période, soit une petite baisse de 0,5 point. En somme, les voitures « d’okaz » commencent à ne plus intéresser ceux qui ont le moyen de s’offrir de voitures et cela peut vouloir dire aussi que ces derniers optent pour la sécurité d’autant que les garanties offertes par les concessionnaires ainsi que les offres d’entretien périodique sont autant d’avantages à ne plus négliger de nos jours. Et ils ont bien raison puisque les pièces de rechange « copie » ou de très mauvaise qualité pullulent actuellement.

J.L.R