Festival 321 – Quand les danseurs professionnels se rencontrent
Suite à l’énorme succès lors de la précédente édition, le « Festival 321 » dédié à la danse contemporaine nous revient cette année, avec quelques innovations. Une occasion de rencontre pour les pratiquants dans la Capitale, la manifestation arrivant actuellement à sa 2ème édition se déroulera à l’Institut français de Madagascar (Ifm) du 29 août au 3 septembre prochain. Initié en 2014 par les compagnies de danse Rary et Lovatiana, 321 offre un accompagnement aux chorégraphes pendant toute une semaine, où ils sont suivis sur leurs projets par des coaches, et soutenus par les autres créateurs susceptibles de contribuer à la création de spectacles de danse contemporaine : confrères et consœurs chorégraphes, danseurs et danseuses, photographes, plasticiens, journalistes, historiens et représentants du secteur éducatif, pour ces rencontres qui attachent une attention particulière aux jeunes artistes, tout en s’entourant des professionnels expérimentés qui apportent leur précieux soutien.
Puisque la danse est une révélatrice d’un mode de vie, chaque danse a son propre style, le festival se décline donc cette année en trois catégories : participants « 3 2 1 » qui concerne les nouveaux projets chorégraphiques en solo, duo ou trio, le plateau « Av » pour les enfants et les adolescents, et les « Anciens 3 2 1 » qui ont déjà bénéficié des accompagnements. Enfin, il y a les invités professionnels dont les pièces chorégraphiques sont proposées par des nationaux et des invités internationaux. Le chorégraphe Jean-Renat Anamah de l’Ile Maurice par exemple apporter sa pierre à la biennale de danse contemporaine d’Antananarivo. Aimant le partage, Il présentera pour l’occasion son dernier solo, « Petites mains », au public de la Capitale ainsi qu’à ses homologues de la région et d’ailleurs, et il participera à un projet collectif, dont il a largement inspiré le titre et le thème intitulé, « Hide & seek ».
S’agissant de partage d’expérience, des invités internationaux ont été sollicités notamment les chorégraphes de Mayotte, de La Réunion, de Zimbabwe, de Mozambique, de l’Ile Maurice et du Burkina Faso. « Le but de ce projet est de permettre aux jeunes créateurs de vivre un temps d’expérience, d’innover leur création chorégraphique pour pouvoir retravailler leur pièce après le festival », explique Ariry le leader de la compagnie Rary. Côté programme, une collaboration Mayotte-Madagascar ouvrira le bal avec la participation d’Horacio Macuacua, Randrianirina Bienvenu, et la compagnie Rary le mercredi 31 août à partir de 19h. Les autres coopérations créatives des autres participants prendront la relève à l’Ifm jusqu’au samedi 3 septembre où la compagnie Rary, Disaraga et Lovatiana clôtureront en beauté le festival.
T.A.