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Dimanche 24 Novembre 2024

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Du Nord au Sud, d’Est en Ouest

Aux quatre coins de la Grande île, on retrouve des malgaches qui vivent encore dans la précarité, dans la nécessité et suent sang et eau afin de trouver leurs pains quotidiens. Pourtant, ce n’est pas Madagascar qui manque de richesse exploitable ou de main-d’œuvre avec une réelle volonté de se développer. L’on n’a de cesse de répéter que plus de la majorité des ménages malgaches vivent en dessous du seuil de pauvreté, à moins de 1,25 dollar par jour et que les 90% des malgaches sont pauvres. Pourtant, plus d’un pays envie la terre malgache, et les touristes qui choisissent la destination en tombent amoureux souvent dès les premiers contacts. Il en est de même pour les investisseurs et chefs d’entreprises étrangers qui viennent au pays pour faire fructifier leurs avoir. Car on se trouve au pays du moramora, où la main-d’œuvre peu coûteuse, où les matières premières sont à portée de la main et plus qu’abondantes. On se demande alors comment se fait-il que du nord au sud, d’est en ouest, les malgaches sont pauvres, misérables.

Actuellement, il existe dans la Grande île quatre grandes exploitations minières à l’heure actuelle, toutes d’envergure internationale.  Dans certains pays, une seule de ce genre d’investissement suffirait à subvenir aux besoins de l’Etat et de la population, ou du moins enclencher le développement et soutenir l’économie afin qu’elle ne soit plus fragile. Pour rappel, on parle bien évidemment de Rio Tinto dans le Sud, du projet Ambatovy à l’Est, de l’entreprise Kraoma qui opère dans le Nord sans oublier l’exploitation de Soamahamanina qui n’a pas encore fini de faire parler d’elle. En premier, l’entreprise Rio Tinto exploite un gisement de sables minéraux plus connu sous le nom d’ilménite, et ce depuis l’année 2008, qu’on transforme notamment en dioxyde de titane. Ce produit est surtout utilisé dans l’industrie chimique et sert dans la fabrication de nombreux matériaux mais peut aussi servir dans la sidérurgie. Cette société évolue et travaille selon des standards internationaux et il se trouve que Madagascar ou plutôt l’Etat malgache est actionnaire à hauteur de 20% dans la société. En second, il y a le projet Ambatovy, un consortium d’entreprises canadien, japonais et coréen qui exploite une mine de nickel. Le projet détient aussi une usine de raffinage sur la côte est de Madagascar qui traite directement les produits extraits de la mine. Le deal au début était que le développement du projet soit en adéquation avec la protection de la biodiversité de la région et des environs de l’exploitation. Pour ce qu’il en est de la société « Kraomita malagasy » ou Kraoma, la mine a été découverte en 1948 mais n’a commencé à être exploitée qu’en 1973. Il s’agit de la seule et unique société d’exploitation minière sur le territoire où l’Etat est l’actionnaire majoritaire. Elle se situe au nord et actuellement, mis à part l’exploitation du chrome, l’entreprise essaie de se diversifier dans la production d’or artisanal dans la région de Diego Suarez. Malheureusement, comme les quelques sociétés qui appartiennent encore à l’Etat malgache, Kraoma se heurte à de grandes difficultés financières dues à une mauvaise gestion. Et en dernier mais non pas moindre, à l’ouest se trouve la mine de Soamahamanina qui vient d’être attribuée il y a quelques mois à peine à une société chinoise nommée Jiuxing Mines Sarl. De ce côté, on exploite surtout de l’or, et en quantité suffisamment considérable pour que des éléments des forces de l’ordre assurent nuit et jour la protection du site d’exploitation. Mis à part l’or, des bonus ont été attribués à cette petite dernière car on y trouve aussi de l’argent, du zinc et du béryllium. Ce bref rappel était nécessaire pour que chacun puisse bien assimiler et les enjeux que représentent ces quatre grandes exploitations minières à Madagascar.

Nous l’avons donc vu, du Nord au Sud et d’Ouest en Est, le pays possède un riche potentiel et dont les retombées assureraient normalement l’avenir du pays pour au moins les 100 ans à venir. Car il faut le savoir aussi que les durées d’exploitation de ces mines vont au moins jusqu’à 50 ans. Ces quatre exploitations devraient pouvoir à elles seules lancer l’économie de Madagascar et nous projeter au rang des pays émergents, ce qui est encore peu. Pourtant, la réalité est tout à fait différente car du Nord au Sud et d’Ouest en Est, la population malgache est pauvre et pour peu qu’ils trouvent des emplois dans ces exploitations, ils sont aussitôt licenciés. Du Nord au Sud et d’Est en Ouest, on ne récolte de ces projets que la destruction de notre environnement qui, pourtant, n’est que la seule attraction qui fait que des touristes viennent encore dans notre pays. Du nord au Sud, d’Est en Ouest, on assiste à la dévastation de notre cher pays, de notre Nation toute entière.

Ny Aina Rahaga

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