Olivier Mahafaly – Démenti sur la radio du monde
Accusé de détournement par certaines personnalités politiques, le Premier ministre Olivier Mahafaly, s’est exprimé sur le sujet hier au micro de la Rfi. Selon lui, les accusations dont il est victime n’ont été faites que pour le discréditer. En démentant la crédibilité du rapport qui a été lancé à son encontre, le Premier ministre a précisé que ces allégations ne sont autres que des calomnies. Niant en bloc ces reproches qui lui sont adressés et ne sont rien d’autre qu’une énième tentative de déstabilisation du régime, en plus d’une attaque personnelle. Ces propos ont porté atteinte à l’intégrité et à la moralité de la cible, soit Olivier Mahafaly. Soutenu par l’administration, et ceci par l’intermédiaire du directeur des concours financiers de l’Etat, le concerné a été blanchi des méfaits qui pesaient sur lui. D’ailleurs, un démenti officiel a été fait à cette encontre. Le chef du gouvernement, compte à lui, précise qu’il promet d’apporter des preuves de sa bonne foi, dès ce samedi. Par ailleurs, les journalistes ont été invités à se rendre dans la commune rurale d’Ambohimahamasina afin de constater de visu les travaux de réparation des bâtiments effectués grâce aux 120 000 euros de subventions. Une preuve, pour la Primature que l’argent public a été utilisé à bon escient et n’a pas été détourné. A noter également que le maire de ladite commune s’est exprimé à ce sujet. Affirmant selon ses dires que les fonds avaient été virés sur le compte de la société qui avait gagné l’appel d’offres et non sur un compte privé, comme le stipule le document mettant en cause le Premier ministre. Par ailleurs, ce maire a soutenu qu’il n’avait jamais eu le ministre – à l’époque – Olivier Mahafaly au téléphone comme ce dont on l’accuse. Les trois inspecteurs d’Etat, accusés d’avoir failli à leur devoir de réserve sont passés en conseil de discipline au palais présidentiel.
A l’origine de ce scandale, un rapport rédigé par les mêmes inspecteurs d’Etat cités supra qui a fuité dans la presse en avril de cette année. Le document devait faire état des malversations dans l’utilisation des fonds publics alloués. Et c’est à partir de ces anomalies que certaines personnalités politiques ont mis en cause l’actuel Premier ministre. Pour rappel, en 2014, une subvention exceptionnelle de 120 000 euros avait été accordée par le ministère de l’Intérieur et de la décentralisation à la commune rurale d’Ambohimahamasina pour la réhabilitation du bureau municipal d’hygiène local.
Volana S.